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La BM prévoit une reprise mondiale précaire
Conjoncture économique en 2010
Publié dans Le Maghreb le 23 - 01 - 2010


Le pire de la crise financière est passé, mais la reprise mondiale reste précaire. C'est le constat qui a été établie par la Banque mondiale dans son rapport 2010 sur les perspectives économiques mondiales (Global Economic Prospects-GEP 2010). Selon la BM, le redressement économique mondial va ralentir en 2010 lorsque l'effet des programmes de relance budgétaire commencera à se dissiper, alors que les marchés financiers sont encore déréglés et que le chômage élevé continue de freiner la demande privée. ''On ne peut malheureusement pas s'attendre à une reprise miraculeuse après une crise aussi grave, car il faudra des années pour reconstruire les économies et redresser la situation de l'emploi. Les pauvres seront durement touchés'', souligne dans le rapport M. Justin Lin, économiste en chef et premier vice-président de la Banque mondiale pour l'économie du développement. Le rapport de la BM avance que les retombées de la crise vont transformer le paysage financier et le profil de la croissance au cours des dix prochaines années. Le PIB mondial, qui a reculé de 2,2 % en 2009, devrait augmenter de 2,7 % cette année et de 3,2 % en 2011, pronostique la BM. Les perspectives de redressement sont relativement bonnes pour les pays en développement, avec une croissance annoncée de 5,2 % cette année et de 5,8 % en 2011 (contre 1,2 % en 2009). Le PIB des pays riches, qui a baissé de 3,3 % en 2009, devrait augmenter beaucoup moins rapidement, de 1,8 % en 2010 et 2,3 % en 2011. En outre, le volume des échanges mondiaux, qui a accusé une baisse spectaculaire de 14,4 % en 2009, devrait augmenter de 4,3 % cette année et 6,2 % en 2011. ''Les pays les plus pauvres, qui sont tributaires des subventions et des financements bonifiés, pourraient avoir besoin de 35 à 50 milliards de dollars de ressources supplémentaires rien que pour financer les programmes sociaux en place avant la crise'', note, par ailleurs, M. . Justin Lin. Dans cette situation toujours précaire, les cours du pétrole devraient se maintenir autour de 76 dollars le baril en moyenne et les prix des autres produits de base ne devraient pas augmenter de plus de 3 % par an en moyenne en 2010 et 2011. Le rapport mentionne que malgré le retour à une croissance positive, il faudra des années pour éponger les pertes économiques déjà essuyées. Selon les estimations de la Banque mondiale, quelque 64 millions de personnes supplémentaires seront acculées à la misère (vivant avec moins de 1,25 dollar par jour) en 2010 à cause de la crise. En outre, au cours des 5 à 10 prochaines années, l'aversion accrue pour le risque, une réglementation plus prudente et la nécessité d'adopter des pratiques de prêt moins libérales que pendant la période d'expansion qui a précédé la crise se traduiront probablement par une raréfaction et un renchérissement des capitaux destinés aux pays en développement. Le resserrement de la conjoncture financière internationale va engendrer une augmentation du loyer de l'argent, une contraction du crédit et une réduction des apports de capitaux étrangers pour les entreprises des pays en développement, indique la BM. ''Au cours des 5, 6 ou 7 prochaines années, les taux de croissance observés dans ces pays risquent donc d'être inférieurs de 0,2 à 0,7 point de pourcentage à ce qu'ils seraient si l'argent était resté aussi abondant et bon marché qu'avant la crise'', écrit Andrew Burns, auteur principal du rapport. Toutes les formes de financement seront affectées par la crise, mais l'investissement étranger direct (IDE) devrait moins s'en ressentir que les flux de la dette. Cela étant, les sociétés mères seront moins en mesure de financer le développement de nouveaux produits car leurs coûts d'équipement vont augmenter. On s'attend donc à une baisse des apports d'IDE qui avaient atteint 3,9 % du PIB des pays en développement en 2007, à 2,8 ou 3 % environ de leur PIB à moyen terme. ''Bien que les pays en développement ne puissent pas échapper aux conséquences d'un resserrement de la conjoncture financière internationale, ils peuvent et doivent réduire le coût de leurs emprunts et promouvoir les marchés financiers locaux en développant les centres financiers régionaux et en améliorant la concurrence et la réglementation dans leur secteur bancaire'', indique Hans Timmer, directeur du Groupe des perspectives de développement à la Banque mondiale.

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