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Rapport de la Banque mondiale : La reprise économique mondiale compromise?
Publié dans Le Financier le 20 - 01 - 2010

La Banque mondiale a annoncé dans son dernier rapport 2010 sur les perspectives économiques mondiales (Global Economic Prospects –GEP 2010) que le pire de la crise financière est passé. Mais la reprise mondiale restera encore précaire.
Le redressement économi-que mondial va ralentir cette année lorsque l'effet des programmes de relance budgétaire commencera à se dissiper. Les marchés financiers sont encore déréglés et le chômage élevé continue de freiner la demande privée. Les retombées de la crise vont transformer le paysage financier et le profil de la croissance au cours des dix prochaines années», avertit l'institution de Bretton Woods. Le PIB mondial, qui a reculé de 2,2 % en 2009, devrait augmenter de 2,7 % cette année et de 3,2 % en 2011. Les perspectives de redressement sont relativement bonnes pour les pays en développement, avec une croissance annoncée de 5,2 % cette année et de 5,8% en 2011 contre 1,2 % en 2009. Le PIB des pays riches, qui a baissé de 3,3 % en 2009, devrait augmenter beaucoup moins rapidement de 1,8 % en 2010 et 2,3 % en 2011. Le volume des échanges mondiaux, qui a accusé une baisse spectaculaire de 14,4 % en 2009, devrait augmenter de 4,3 % cette année et 6,2 % en 2011. Bien qu'il s'agisse-là du scénario le plus probable, ces prévisions demeurent très aléatoires. Selon l'évolution de l'indice de confiance des consommateurs et des entreprises au cours des prochains trimestres et le calendrier retenu pour le retrait des mesures de soutien budgétaire et monétaire, le taux de croissance en 2011 pourrait varier entre 2,5 et 3,4 %. «On ne peut malheureusement pas s'attendre à une reprise miraculeuse après une crise aussi grave, car il faudra des années pour reconstruire les économies et redresser la situation de l'emploi. Les pauvres seront durement touchés», a estimé Justin Lin, économiste en chef et premier vice-président de la Banque mondiale pour l'économie du développement. Et d'enchaîner : «les pays les plus pauvres, qui sont tributaires des subventions et des financements bonifiés, pourraient avoir besoin de 35 à 50 milliards de dollars de ressources supplémentaires -rien que pour financer les programmes sociaux- en place avant la crise.» Dans cette situation toujours précaire, les cours du pétrole devraient se maintenir autour de 76 dollars le baril en moyenne et les prix des autres produits de base ne devraient pas augmenter de plus de 3 % par an en moyenne en 2010 et 2011.
La Banque mondiale estime que malgré le retour à une croissance positive, il faudra des années pour éponger les pertes économiques déjà essuyées. Selon les estimations de l'institution de Bretton Woods, quelque 64 millions de personnes supplémentaires seront acculées à la misère (vivant avec moins de 1,25 dollar par jour) en 2010 à cause de la crise. En outre, au cours des 5 à 10 prochaines années, l'aversion accrue pour le risque, une réglementation plus prudente et la nécessité d'adopter des pratiques de prêt moins libérales que pendant la période d'expansion qui a précédé la crise se traduiront probablement par une raréfaction et un renchérissement des capitaux destinés aux pays en développement. «Le resserrement de la conjoncture financière internationale va engendrer une augmentation du loyer de l'argent, une contraction du crédit et une réduction des apports de capitaux étrangers pour les entreprises des pays en développement. Au cours des 5, 6 ou 7 prochaines années, les taux de croissance observés dans ces pays risquent donc d'être inférieurs de 0,2 à 0,7 point de pourcentage à ce qu'ils seraient si l'argent était resté aussi abondant et bon marché qu'avant la crise », a affirmé Andrew Burns, auteur principal de ce rapport. Toutes les formes de financement seront affectées par la crise, mais l'investissement étranger direct (IED) devrait moins s'en ressentir que les flux de la dette. Les sociétés-mères seront moins en mesure de financer le développement de nouveaux produits, car leurs coûts d'équipements vont augmenter. On s'attend donc à une baisse des apports d'IED, qui avaient atteint 3,9 % du PIB des pays en développement en 2007, à 2,8 ou 3 % environ de leur PIB à moyen terme. Ce recul pourrait être lourd de conséquences, l'IED représentant jusqu'à 20 % du volume total des investissements en Afrique subsaharienne, en Europe, en Asie centrale et en Amérique latine. « Bien que les pays en développement ne puissent pas échapper aux conséquences d'un resserrement de la conjoncture financière internationale, ils peuvent et doivent réduire le coût de leurs emprunts et promouvoir les marchés financiers locaux en développant les centres financiers régionaux et en améliorant la concurrence et la réglementation dans leur secteur bancaire», indique Hans Timmer, directeur du Groupe des perspectives de développement à la Banque mondiale. «Il faudra sans doute attendre un certain temps avant que ces mesures ne portent leurs fruits, mais elles pourraient élargir l'accès aux marchés financiers et aider les pays en développement à retrouver les taux de croissance accélérée d'avant la crise.», ajoute-t-il. Ce récent rapport rappelle que le net assouplissement des conditions financières internationales entre 2003 et 2007 a contribué à l'afflux de capitaux vers les pays en développement et à la croissance explosive de ces pays. Les apports de capitaux étrangers et le volume des prêts consentis par les banques locales ont augmenté à la faveur de la forte baisse du loyer de l'argent, contribuant à un accroissement de 30 % des taux d'investissement dans les pays en développement. Plus de la moitié du gain de 1,5 point de pourcentage enregistré dans le taux de croissance du potentiel de production des pays en développement -est imputable- à cette expansion rapide du stock de capital. «Même si la croissance accélérée des pays en développement -pendant la phase de prospérité- peut s'expliquer par leur potentiel latent, les conditions financières mondiales qui ont alimenté cette croissance étaient manifestement insoutenables», conclut la Banque mondiale.


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