Une manifestation portes ouvertes sur la promotion de l'emploi s'est tenue, hier, dans la ville d'Annaba. Inaugurées par le wali en présence de nombreux jeunes à la recherche d'un emploi, ces journées portes ouvertes sur la promotion de l'emploi, fortes de plusieurs stands mettant en valeur des micro-entreprises "réussies", se poursuivront jusqu'à mardi. En effet, durant cette manifestation on a vu défiler de jeunes investisseurs qui se sont exprimés sur l'efficacité des dispositifs mis en place par l'Etat pour soutenir l'emploi. A en croire ses jeunes, ces dispositifs représentent une "réelle alternative" pour les jeunes chômeurs désireux de créer une activité et s'insérer dans la vie active. Cette manifestation, qui se veut une mise en valeur des micro-entreprises "réussies" est devenue une exposition des expériences réussies en matière de création de micro-entreprises sous les différents dispositifs mis en place par l'Etat pour soutenir l'emploi, à limage des trois jeunes ingénieurs ayant réussi, en 2009, à monter leur propre micro-entreprise de fabrication d'emballages plastiques au titre du dispositif de l'Agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes (Ansej), ne comptent pas s'arrêter en si bon chemin. Amar Touabia, Ameur Tabib et Tahar Bounaâma envisagent d'effectuer une opération d'extension de leur micro-entreprise qui emploie actuellement six personnes. Même "l'insuffisance de débouchés", qui reste néanmoins, estiment-ils, une "sérieuse difficulté", ne semble pas en mesure de les décourager puisqu'ils disent plancher sur la prise en charge de ce problème dans le cadre de conventions avec les structures de santé et les collectivités locales. Toujours dans le cadre du dispositif de l'Ansej, une autre jeune promotrice, expose à l'occasion de ces portes ouvertes, une gamme d'effets vestimentaires traditionnels ; elle prévoit l'élargissement l'activité de la micro-entreprise qu'elle a créée et souhaite que des facilités lui soient accordées pour pouvoir procéder à une extension de l'activité de sa "boîte" et recruter d'autres jeunes filles qui auront ainsi l'occasion d'apprendre le métier de couturière et de perpétuer le patrimoine de l'habit traditionnel. Un autre jeune, qui a créé sa micro-entreprise, au titre d'un autre dispositif, celui de l'Agence nationale d'assurance chômage (Cnac) pour un montant de 1,7 million de DA, se porte, assurent-ils, "à merveille". "C'est vrai qu'il n'est pas toujours évident, malgré toutes les facilités consenties, c'est le parcours du combattant pour formaliser un dossier d'investissement, le faire accepter et obtenir les financements nécessaires", concède Brahim mais, s'empresse-t-il d'ajouter, "avec une détermination à toute épreuve l'on parvient toujours à ses fins et, croyez-moi, le jeu en vaut bien la chandelle". Toutefois, les représentants de l'Agence de gestion des micro-crédits (Angem), qui participe à ces portes ouvertes, à l'instar de l'Ansej et de la Cnac ainsi que d'autres structures de l'emploi, font état, quant à eux, du financement, depuis la mise en œuvre de ce dispositif, de 295 projets pour un montant d'investissement global de plus de 120 millions de DA.