La réunion au sommet du comité de mise en œuvre du Nepad ouverte hier au Palais des nations, Club des pins, par le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, mise sur deux questions importantes relevant de la seconde réunion du forum des chefs d'Etat et de gouvernement des pays participant au mécanisme africain d'évaluation par les pairs (MAEP) et la 12e session du comité des chefs d'Etat et de gouvernement pour la mise en œuvre du Nepad. Le sommet du Nepad d'Alger portebeaucoup plus sur le bilan de la mise en œuvre de ce processus depuis sa création en 2003. Ainsi, il est question de la paix et la sécurité, le développement humain, le développement et la promotion des infrastructures, l'énergie, l'agriculture, les eaux, la sécurité alimentaire, la santé, le commerce et l'accès aux marchés. Tout un bilan qui porte également sur l'évaluation du partenariat international du Nepad en rapport avec le G8, l'Union européenne et les organismes financiers internationaux, surtout que les principes fondamentaux du Nepad reposent sur l'absolue nécessité de la bonne gouvernance, la paix et la sécurité, la lutte contre la pauvreté et le sous-développement du continent. Tous ces segments visent à moyen et long terme à mettre les pays africains sur le chemin du développement durable et particulièrement de la croissance et à s'imposer dans le processus vigoureux de la mondialisation. L'Afrique est, de fait, mise à rude épreuve pour s'autopromouvoir dans cette intégration mondiale et qui ne saurait qu'être profitable économiquement à tout le continent. Le sommet d'Alger met en relief toute la volonté des dirigeants africains de placer leurs pays, individuellement et collectivement, sur la voie d'une croissance et d'un développement durable, tout en participant activement à l'économie et à la politique mondiales. L'insistance du président Abdelaziz Bouteflika à consolider ce mécanisme découle de tout son vouloir à la mise sur pied d'un programme nouveau devant constituer le cadre d'une interaction avec le reste du monde, notamment les pays industrialisés et avec les organismes multilatéraux. L'Algérie, depuis mars 2003, milite dans cette perspective fondée, au mieux, par les Africains, de leur propre initiative et de leur propre gré, afin de déterminer eux-mêmes leur destin.