L'Algérie en conformité avec ses choix économiques ne cesse d'immuniser son système juridique afin de ne pas se heurter à un certain " égoïsme " d'opérateurs étrangers. Une manière de plus en plus convergente par l'instauration d'une économie de marché fondée sur l'équité, l'égalité du gagnant-gagnant. Un guide d'actions cohérentes et solidaires qui astreignant les pouvoirs publics à plus de rigueur dans cette relation de surveillance et de contrôle afin de sauvegarder les intérêts du pays. L'option de libéralisation engagée a pour seul principe d'avoir des partenaires nationaux et étrangers au statut d'acteurs d'une transformation d'ensemble pour amorcer le développement dans un contexte national. Les lignes de forces de cette stratégie se retrouvent reflétées par des bases nouvelles et plus justes, se refusant avec constance à toute relation économique non concertée. Dans la perspective d'une meilleure efficacité de l'économie nationale en matière de création de richesses et d'emplois, et pour la préserver des incidences de la crise économique mondiale, des mesures ont été prises à l'effet de freiner le transfert de capitaux à l'étranger, d'une part, et de favoriser, d'autre part, la participation des entreprises nationale à l'investissement et à la réalisation des programmes de développement, ce fut là le message émis par le Président Bouteflika, le 24 février dernier. Par ailleurs, les décisions unilatérales de certains opérateurs étrangers opérant en Algérie, commandent de veiller à chaque instant à ce que leurs actes improvisés ou empiriques, qui ne sont pas en accord avec les intérêts du pays, soient rappelés à l'ordre, voire mis en garde contre de tels agissements. Le réalisme de cette politique consiste, justement, à refuser de se complaire dans des " illusions " que ce soit celles entraînant l'abdication ou celles qui peuvent entretenir l'utopie de certains investisseurs qui refusent à se soumettre aux lois économiques du pays. Face à certaines dérives, la garantie des intérêts du pays devient une des exigences les plus urgentes et devrait être en accord avec tous les textes économiques et financiers. En temps de mondialisation, les attentes du peuple sont très grandes au sujet des dividendes à tirer de la libéralisation du marché. Il n'est point question de sous-estimer le danger potentiel que représente ceux qui " dérapent " en matière fiscale. De cette situation nouvelle qui parfois a tendance à viser d'autres impératifs, l'Etat est plus que jamais décidé à s'armer de bases solides, transparentes et responsables pour permettre l'exploitation des potentiels et des richesses nationales. Un fondamental garantissant un futur " propre " à tous les opérateurs nationaux et étrangers. La solide autorité des organes de l'Etat exigeant des comptes et la surveillance de ces investissements, est un instrument des plus performants qui fait face à toutes les dérives en matière de fraude et d'évasion fiscale et de ne pas permettre l'ampleur " avaricieuse " de certains opérateurs à enfreindre leur engagement pour faire main basse sur certains secteurs. Les choix, les dispositions pris par l'Etat, en ce moment crucial de la mondialisation, sont très déterminants pour 'immuniser " les conditions de la pratique économique en Algérie. L'ultime garantie repose aussi sur la citoyenneté qui a un rôle à jouer dans l'introduction d'une nouvelle ère de gestion pour la sauvegarde des secteurs économiques et sociaux.