Le Fonds de soutien à l'investissement pour l'emploi (FSIE) a pour objectif de capitaliser la petite épargne afin de s'ériger comme nouvel outil de financement des PME. Le FSIE compte essentiellement sur l'épargne des travailleurs. Aussi, cette institution table sur la communication à grande échelle afin d'attirer de nouveaux souscripteurs. Dans ce sens le directeur général du FSIE a indiqué lundi, au cours d'une journée d'information à l'usine d'ArcelorMittal de Annaba que son institution a mis en place une stratégie destinée à faire adhérer en son sein entre 30.000 et 35.000 souscripteurs d'ici à fin 2010. M. Mohamed Tessa a ajouté que le FSIE a ciblé dans sa démarche les secteurs potentiels, en l'occurrence les banques et autres institutions financières, les hydrocarbures et la sidérurgie- métallurgie "qui offrent des perspectives prometteuses en matière de mobilisation de l'épargne individuelle et collective des travailleurs". Selon ce responsable, le FSIE a déjà entamé avec succès des visites auprès d'un certain nombre d'entreprises, à l'exemple de la SNVI, la cimenterie de Chlef, l'ENIEM et l'ENEL, dont les dirigeants et les syndicalistes ont accueilli positivement les objectifs du Fonds. Cette journée d'information qui a regroupé les membres du syndicat d'entreprise, les délégués du personnel et ceux du comité de participation ainsi que les responsables de l'usine ArcelorMittal de Annaba, a permis d'expliquer le rôle et les missions du FSIE à travers sa vocation économique et sociale. Le FSIE est chargé de mobiliser l'épargne individuelle et volontaire des travailleurs qui est transformée en investissements rentables dans les petites et moyennes entreprises (PME), principale source de création de richesses et d'emplois, ont expliqué des intervenants, soulignant que grâce aux retombées de ces investissements, le Fonds "permettra une amélioration des revenus de retraite des travailleurs" et "l'organisation de leur solidarité en faveur de l'emploi". Cette mission fait du FSIE le premier organisme financier en Algérie à recourir à des ressources extra-étatiques pour financer l'investissement, ont-ils soutenu. Il faut savoir que les souscripteurs au FSI bénéficieront d'une bonification de 20 DA pour chaque action de 200 DA ; ceci dit, le coût qui est payé réellement est de 180 DA. Cela leur permettra non seulement des revenus à la retraite mais aussi ça permettra d'améliorer leur mode de vie au moment de la retraite. Le Fonds a pour mission de fructifier les actions achetées en les investissant dans les PME et de créer, ainsi, des emplois afin de résorber le taux de chômage, qui est un fléau très courant dans le monde, notamment en Algérie. Par ailleurs, il a attesté que ce Fonds est un nouveau moyen d'investissement au service de l'épargne des actionnaires et qu'il est soutenu notamment par les chefs d'entreprise, les pouvoirs publics ainsi que l'UGTA, dont les membres de la section syndicale étaient présents à cette séance.