Les prix ne cessent de grimper depuis quelques temps déjà. Les ménagères doivent ainsi débourser, à chaque fois, un peu plus d'argent pour faire leur marché. Les prix des denrées alimentaires grimpent de jour en jour notamment durant les périodes des fêtes. C'est le cas pour ce Mawlid Ennabaoui. Le porte-monnaie est soumis à rude épreuve. En plus des fruits et légumes qui deviennent de plus en plus inabordables, le prix des viandes blanches notamment la volaille ont aussi grimpé. Le prix du poulet a atteint 230 voire 250 dinars le kilo. Il ne faut pas oublier également les augmentations ayant touché dernièrement le sucre et le lait. Le consommateur algérien ne sait plus où donner de la tête. Les petites bourses n'arrivent plus à joindre les deux bouts. Il ne s'agit pas aujourd'hui d'une simple impression. L'augmentation de certaines dépenses courantes dont celles ayant trait aux produits de première nécessité est une réalité indéniable. Ce qui est sûr en tout cas, c'est que cette augmentation progressive des denrées sur le marché les tables. Il devient de plus en plus difficile de manger à sa faim. Un état de fait que partagent malheureusement de nombreux ménages algériens. Le contenu de l'assiette de la ménagère algérienne n'est plus consistant, ni garni. C'est une situation que peu de gens oseront maquiller tant qu'elle est réelle. Certains diront même qu'il s'agit d'un régime alimentaire modifié. C'est dur ! Les prix augmentent ainsi sans que les ménages ne bénéficient de moyens financiers conséquents pour s'alimenter convenablement. Et il n'y a pas que les prix des denrées alimentaires qui grimpent. Pratiquement tous les prix touchant à la consommation, (immobilier, eau, électricité, gaz…). Alors que l'essence est toujours plus chère, que les loyers augmentent encore, alors que l'eau et l'électricité le seront prochainement, les prévisions optimistes d'amélioration du pouvoir d'achat du citoyen laissent sceptique. La revalorisation salariale, qui d'ailleurs est toujours à l'ordre du jour, et l'augmentation du SNMG n'arrangeront en rien si les prix continuent à s'enflammer de la sorte. Les grilles des salaires doivent être réévaluées de manière à prendre en compte les dépenses d'un ménage moyen en fonction de normes internationales reconnues.