Le Directeur général de LVSC Méditerranée, M. Karim Brahiti, a déclaré, lors d'une conférence de presse, qu'il a présidée, hier, à la salle de conférences Ali Maâchi de la Safex Alger, qu'un nouveau dispositif de géolocalisation est mis en place et sera développé dans les trois prochaines années. Sur ce, il a tenu à préciser que la LVSC Méditerranée est une compagnie algérienne et qu'elle a pour objectif de développer des services de bases sur la géolocalisation, en plus, c'est une compagnie composée de 25 personnes qui sont d'horizons différents. Ceci dit, M. Brahiti a tenu à souligner que Géonesys comprend trois pôles essentiels notamment le pôle de cartographie, qui est mis à jour chaque trimestre environ, le pôle de collecte de données ainsi que le pôle de développement des solutions qui concernent Géonesys. D'autre part, M. Brahiti a souligné que la plateforme Geonesys comprend plusieurs services, en l'occurrence le service de cartographie, de bases de données et de serveur de communication qui sont reliés à un serveur d'application. Ceci dit, M. Brahiti a attesté que le service de cartographie collecte un ensemble de données cartographiques qui sont dérivées du projet monitoring et surveillance, traiter ces données et mettre ainsi à disposition les résultats du traitement de ces données sous différentes formes géographiques, ou bien sous forme de tableaux. Les données collectées par le système de géolocalisation, selon son point de vue, sont relatives au positionnement des véhicules des distributeurs de marchandises en utilisant le monitoring qui est une traçabilité précise du véhicule géolocalisé et qui sert à calculer son itinéraire. Par ailleurs, M. Brahiti a annoncé, à ce propos, que FleetCenter était le premier LBS, qui est un service basé sur la localisation, de la gestion des flottes des entreprises. Cela dit, d'après lui, la cartographie est plus que nécessaire et primordiale autant pour la navigation que pour la géolocalisation. La différence qu'il y a entre la navigation et la géolocalisation est que la première est un outil grand public qui collecte des données sur le terrain, tandis que la géolocalisation collecte des données centralisées. Pour cela, la Géonesys veille à la sécurité du transport urbain et des réseaux sociaux, en plus, elle fait de la gestion des tâches et du géomarketing. En ce qui concerne la réglementation, M. Brahiti a déclaré que certains dispositifs nécessitent de faire appel à des prestataires de services qui fournissent à leur tour le système GMS/GPS aux employeurs ou distributeurs qui ont pour objectif de contrôler l'activité de leurs employés. Pour le moment, selon le conférencier, il y a trois distributeurs potentiels à savoir DigLoc Sarl qui est une Société de droit algérien de Hi-Technology, il y a aussi les distributeurs danois et portugais. Abordant la zone du Sud algérien, M. Brahiti a souligné qu'il était difficile de la cartographier, car c'est une zone qui n'est pas aussi couverte que ça par des opérateurs de télécommunication convenables mais cela dit il y a d'autre moyens qui passeraient par des modules satellitaires comme le GSM. Pour conclure, M Brahiti a attesté qu'au jour d'aujourd'hui, l'Algérie peut être cartographiée.