Selon le rapport mondial sur les technologies de l'information et de la communication de Davos, (Forum économique mondial) l'Algérie vient de se classer dans la (80e) position après la Tunisie (1re place au Maghreb, le Maroc et l'Egypte sur un total de 122 pays. Présenté le 26 mars à Genève, ce rapport, qui fait autorité en matière d'investissement dans les nouvelles technologies de l'information et de la communication (Ntic), établit son classement sur la base de trois éléments majeurs : l'environnement politique et économique du pays, le niveau de développement technologique et le degré d'utilisation des Ntic. La Tunisie est, quant à elle, classée 35ème dans le monde, première au Maghreb et en Afrique. Les Emirats Arabes Unis est le pays arabe le plus en pointe dans l'utilisation des NTIC, classé 29e dans le monde sur un total de 122 pays. Dans la région du golf, les Emirats se positionnent devant le Qatar (36e), Bahrein (50e)et le Koweit (54e). Ces deux de la région Mena devancent également des pays européens comme l'Italie, la Grèce, Chypre, la Pologne et des pays asiatiques comme la Chine, l'Inde et des pays sud américains comme le Brésil. Le même Forum indique, par ailleurs, qu'en matière de compétitivité touristique, notre pays occupe la 93éme place. Pour rappel, le rapport 2006 du Forum économique de Davos, rendu public le 26 septembre, classe l'Algérie à la 76e place sur un total de 125 pays sondés en matière de compétitivité dans le monde. L'Algérie a été pénalisée pour le critère des affaires (103e rang) et la qualité de son marché (96e place). Il convient de rappeler dans ce contexte, dans cette même année 2006, l'Algérie s'est classée à la 169e place, sur un total de 175, dans le chapitre des facilités fiscales. La Tunisie s'est classée, sur ce chapitre, à la 139e place, le Maroc au 128e rang. Par ailleurs, et dans d'autres volets le rapport de la Banque mondiale pour 2006, montre que la pression fiscale a atteint 76,4 % en Algérie contre 40,8 % dans les pays de la région et 47,8 % pour les pays de l'OCDE. A noter dans cette même optique, le rapport intitulé Doing Business 2007, qui s'intéresse aux climats des réformes et des indices en fonction de la facilité de faire des affaires, indique que, durant l'année 2006, l'Algérie a mis en œuvre quelques mesures favorisant la promotion du climat des affaires, notamment dans les secteurs des finances et des impôts avec l'amélioration des procédures d'emprunt et la réduction de l'impôt sur le bénéfice des sociétés de 30 à 25 %. Par contre, en matière de facilités accordées pour la création d'entreprise, l'Algérie occupe la 120e place, le Maroc la 47e et la Tunisie la 59e. L'étude montre qu'il faut vingt-quatre jours pour créer une SARL en Algérie et 14 procédures contre 10,3 pour la région et 6,2 pour les pays de l'OCDE.