L'Algérie a été classée 113e à l'échelle mondiale, sur 133 pays, par le 9e rapport global sur la technologie de l'information pour 2009-2010 (GITR). Ce rapport, produit conjointement par le Forum Economique Mondial (FEM) et l'Institut européen d'administration des affaires (INSEAD), évalue l'aptitude des pays à maîtriser les technologies de la communication selon trois principaux critères: le climat politique et économique approprié pour le développement des nouvelles technologies, le degré d'utilisation des nouvelles technologies de l'information et de la communication et le niveau de l'évolution technologique. Ce rapport, paru cette année, sous le thème "La technologie de l'information et de la communication au service de la durabilité", et dont les résultats ont été rendus publics le 25 mars, à New York, classe l'Algérie à la 113e place à l'échelle arabe. Au niveau du Maghreb et de l'Afrique du Nord, la Tunisie (39e), l'Egypte (70e), le Maroc (88e). Dans ce sens, il est à noter que la Tunisie se positionne comme étant 1re en Afrique et 39e à l'échelle mondiale. Dans le monde arabe, les EAU arrivent en tête (23e) , Qatar (30e), l'Arabie saoudite (38e). Sur la plan mondial, la Suède est en tête, suivie par Singapour et le Danemark. Par ailleurs, en dépit des efforts fournis par le gouvernement, l'Algérie reste toujours à la traîne en matière de technologies de l'information et de la communication (TIC). Le compte-rendu stipule que la Tunisie s'est classée en première position dans l'Afrique et 39e dans le monde. Ce pays voisin fait tout de même mieux que l'Italie et se positionne comme le leader maghrébin. L'Algérie, selon le même rapport, recule de 5 places pour se classer à la 113e place sur un total de 133 pays. Sur le plan arabe, les Emirats arabes unis (23e), Bahreïn (29e ) et Qatar (30e) se positionnent au top du classement, selon toujours le World Economic Forum de Davos dans le secteur des TIC. Un classement qui s'est basé sur quelques indicateurs, à l'instar des ventes de matériel informatique, du taux de pénétration à l'Internet ainsi que du taux de pénétration de la téléphonie mobile dans le marché local. Les experts expliquent cette mauvaise position de l'Algérie, essentiellement, par le retard qu'enregistre notre pays en matière de développement d'Internet malgré que le pays ait été l'un des premiers Etats "connectés" du monde arabe : certaines universités et centres de recherche étaient, dans les années 80 déjà, raccordés aux réseaux américains et européens.