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Le G 24 dénonce le protectionnisme des économies avancées
Réunions annuelles du FMI et de la Banque mondiale
Publié dans Le Maghreb le 24 - 04 - 2010

Le ministre des Finances, M. Karim Djoudi, prend part aux travaux de la réunion de printemps du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale (BM) qui se tiendra les 24 et 25 avril à Washington. M. Djoudi, qui est également le gouverneur de l'Algérie auprès du Groupe de la Banque mondiale, conduit la délégation algérienne aux travaux de la réunion du Groupe intergouvernemental pour les questions monétaires internationales et le développement des 24 (G-24) ainsi que la réunion du Comité de développement de la BM. Dans ce sens, il faut noter que les ministres du Groupe intergouvernemental des Vingt-Quatre pour les questions monétaires internationales et le développement ont tenu leur quatre-vingt-troisième réunion jeudi à Washington, sous la présidence de M. Guido Mantega, ministre des Finances du Brésil, assisté de M. Pravin Gordhan, ministre des Finances de l'Afrique du Sud, Premier Vice-Président, et de M. Arvind Virmani, Administrateur du FMI pour l'Inde, deuxième Vice-président. Les ministres se félicitent de l'amélioration des perspectives économiques mondiales enregistrée depuis leur dernière réunion et principalement attribuable au monde en développement. Encore que le rythme de la reprise soit inégal, il est encourageant de constater que toutes les régions en développement ont vu leur croissance progresser sensiblement depuis le creux de l'an dernier grâce à de solides fondamentaux. Les ministres notent cependant qu'il subsiste de nombreux problèmes. Compte tenu du manque de crédit, le risque existe que la reprise ne puisse pas s'auto-entretenir. L'endettement des ménages et du secteur commercial des pays avancés reste une source de risques et les bilans souverains de plusieurs pays avancés constituent une menace nouvelle et significative pour la stabilité. Plus généralement, la situation des finances publiques de nombreux pays avancés est tendue au sortir de la crise, ce qui les empêche de gérer énergiquement les pertes d'emplois et le chômage élevé qu'elle a laissés dans son sillage, et de faire face à d'éventuels nouveaux chocs. Plusieurs pays émergents font face à une vague d'entrées de capitaux, qui s'accompagne d'un risque d'aggravation des tensions inflationnistes et de formation de bulles des prix d'actifs. Les ministres notent que, sur cette toile de fond, une reprise économique soutenue exigera des actions concertées et une coopération active. Ils réaffirment qu'ils restent déterminés à mettre en œuvre des politiques bien conçues pour parvenir durablement à une croissance élevée et réduire la pauvreté. Les ministres appellent les pays avancés à maintenir le cap de leurs politiques pour soutenir la reprise économique tout en restaurant la confiance dans la viabilité de leurs finances publiques en annonçant des plans de rééquilibrage crédibles à mettre en œuvre dès que la reprise sera bien enclenchée. Les ministres considèrent que tout atermoiement dans la réforme de la réglementation financière pour remédier aux carences qui ont mené à la crise risquerait de compromettre la reprise et ils appellent de leurs vœux la mise en œuvre énergique du programme de réformes. Les ministres notent que les effets de la crise risquent d'être durables. De nombreux pays en développement restent confrontés à des difficultés de financement extérieur qui sont peut-être aggravées par l'augmentation des besoins de financement de l'État dans les pays avancés. Les ministres expriment leur préoccupation face à l'insuffisance de l'aide concessionnelle fournie par rapport aux montants annoncés et ils demandent aux bailleurs de fonds d'honorer les engagements qu'ils ont pris. Ils insistent sur la contribution importante de l'IDA et appellent à une ambitieuse seizième reconstitution des ressources de l'IDA avec le soutien de tous les bailleurs de fonds, parmi lesquels un nombre croissant de pays en développement. Les Ministres invitent instamment les pays développés à éviter les mesures protectionnistes et toute autre forme de restriction à la libre circulation des biens, des capitaux, des investissements et de la main-d'œuvre afin de ne pas compromettre la croissance et la stabilité mondiales. Ils réaffirment qu'il est important de faire aboutir au plus vite le cycle du développement de Doha en veillant à répondre aux besoins des pays en développement, en particulier avec un meilleur accès aux marchés et la suppression des subventions agricoles des pays avancés.
Les ministres soulignent qu'il convient de procéder à un réalignement ambitieux des quotes-parts en faveur des pays émergents et en développement, car la légitimité, la pertinence et l'efficacité du FMI dépendent avant tout de la correction du déséquilibre de la participation et de la représentation. Les ministres rappellent qu'ils souhaitent un report de 7 % des quotes-parts des pays développés aux pays en développement. Ce rééquilibrage doit certes se faire principalement au profit des pays émergents et en développement dynamiques, mais non aux dépens des autres pays en développement. Il convient en particulier de protéger le pouvoir de vote des pays à faible revenu. Les ministres soulignent qu'il est important de remédier aux défauts de la formule de calcul actuelle avant qu'elle puisse servir à guider solidement le réalignement des quotes-parts. Ils appellent en particulier de leurs vœux des ajustements visant à mieux prendre en compte le rôle grandissant et la contribution à la croissance des pays émergents et en développement (en donnant plus de poids au PIB calculé à parité de pouvoir d'achat), à cerner plus précisément les besoins potentiels des emprunteurs (en mesurant convenablement la variabilité) et à remédier au biais résultant des distorsions dans le calcul de l'ouverture commerciale. Les ministres sont convenus de continuer à œuvrer à la ratification rapide de la réforme de 2008 des quotes-parts et de la participation. Notons dans ce sens que la Banque mondiale est à un tournant décisif et ses actionnaires doivent tenir leur promesse de permettre aux pays en développement d'avoir "plus voix" au sein de l'organisation financière internationale. Le président de la Banque mondiale, Robert Zoellick, a déclaré, jeudi, que "nous sommes actuellement dans une nouvelle économie mondiale multipolaire et à croissance rapide," "Les plaques tectoniques politico-économiques changent. Nous pouvons changer avec elles ou continuer de voir le nouveau monde sous le prisme de l'ancien." Le patron de la Banque mondiale a indiqué que les pays en développement constituent des ressources clés de la demande pour la relance économique mondiale, et avec le temps, ils peuvent devenir des pôles multiples de croissance. "Nous tenons compte de ces nouvelles réalités et nous nous y conformons," a affirmé Zoellick. "J'espère que les actionnaires sont en même de transcender leurs divergences et de faire un pas historique," a-t-il déclaré. La Banque mondiale et son organisation soeur --le Fonds monétaire international -- tiendront leur rencontre annuelle du printemps du 24 au 25 avril.

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