Le Programme mondial pour l'agriculture et la sécurité alimentaire, nouveau fonds de financement, a été lancé le 22 avril. Géré par la Banque mondiale, il vise à l'amélioration de la sécurité alimentaire et des revenus dans les pays pauvres grâce à l'appui au secteur agricole. Qualifiant ce fonds fiduciaire " d'outil fondamental pour mener à terme les engagements pris lors du G8 de L'Aquila ", Jim Butler, directeur général adjoint de la FAO, a indiqué que son organisation travaillerait aux côtés de ses partenaires du développement pour rendre ce programme opérationnel le plus rapidement possible. Ce nouveau mécanisme doit se pencher sur le problème du sous-financement des projets d'investissement dans l'agriculture régionale et la sécurité alimentaire. Le Canada, l'Espagne, les Etats-Unis, la République de Corée et la Fondation Bill et Melinda Gates ont promis 880 millions de dollars dès son lancement. Le nouveau mécanisme comprend des financements des secteurs privé et public pour l'octroi de dons, de prêts et d'investissements visant à accroître la productivité agricole, à relier les agriculteurs aux marchés, à réduire les risques et la vulnérabilité, à améliorer les moyens de subsistance non agricoles et à fournir assistance technique et formation. Lors de ce Sommet, les membres du G8 s'étaient engagés à mobiliser 20 milliards de dollars sur trois ans afin de lutter contre la faim dans le monde en investissant pour développer l'agriculture dans les pays du Sud. Le nouveau programme est destiné à améliorer la sécurité alimentaire et les revenus dans les pays pauvres par le biais du soutien au secteur agricole. Cité par un communiqué de l'Organisation, Jim Butler, directeur général adjoint de la FAO, s'est réjoui que ce mécanisme, qui s'appuie sur des initiatives des pays concernés eux-mêmes et la mise à leur disposition d'une assistance technique, soit en parfaite harmonie avec l'approche de la FAO, soulignant que son Organisation était impatiente d'œuvrer aux cô_tés de ses partenaires du développement pour le rendre opérationnel le plus rapidement possible. Géré par la Banque Mondiale, le "Programme mondial pour l'agriculture et la sécurité alimentaire" doit se pencher sur le problème du sous-financement des projets d'investissement dans l'agriculture régionale et ceux visant la réalisation de la sécurité alimentaire. Ce fonds fiduciaire "multidonateurs" est appelé ainsi à rendre l'aide "plus prévisible" en matière de lutte contre la faim et la pauvreté, assure la FAO. Le Canada, l'Espagne, les Etats-Unis, la République de Corée et la Fondation Bill et Melinda Gates ont promis 880 millions de dollars lors du lancement jeudi dernier à Washington du Programme. Le mécanisme comprend des financements des secteurs privé et public pour l'octroi de dons et de prêts et la réalisation d'investissements visant à accroître la productivité agricole, à harmoniser la production avec les besoins du marché, à réduire les risques et la vulnérabilité, à améliorer les moyens de subsistance non agricoles et à fournir l'assistance technique et la formation nécessaires. La récente crise économique et alimentaire a accru le nombre de personnes souffrant de faim dans le monde. Les chiffres ont atteint des niveaux historiques. Selon le rapport 2009 de la FAO sur l'insécurité alimentaire, le monde compte plus d'un milliard de sous-alimentés. L'élimination de la faim nécessite des investissements accrus dans l'agriculture. La FAO estime que ces investissements devraient augmenter de 50% afin de couvrir la hausse de la demande alimentaire d'ici à 2050. Le lancement du nouveau programme a eu lieu sous les auspices du Secrétaire américain au Trésor, Timothy Geithner, avec la participation de ministres d'autres pays bailleurs de fonds et de pays en développement ainsi que de Bill Gates et du Président de la Banque mondiale, M. Robert Zoellick. Des représentants d'un certain nombre d'institutions multilatérales, d'organisations non gouvernementales et de leaders du Congrès américain étaient également présents.