Le redressement du pays, amorcé depuis 1999, obéit à un programme qui est en passe d'être atteint étape par étape. En effet, face aux problèmes sociaux fondamentaux de la société, des réponses sérieuses ont été trouvées en ce qui concerne la politique économique et financière, de même que l'analyse sérieuse et objective des forces et des faiblesses du pays, de son économie. Ceci a débouché sur une radicale stratégie capable de donner une finalité à ce "redressement" et pour une économie nouvelle. L'extension du secteur public, la réorientation d'une nouvelle démarche vers les tâches de développement, le renforcement des moyens des collectivités territoriales, la nette amélioration de la situation économique caractérisée par un bon rythme de réalisation des programmes, constituent autant de facteurs favorables qui attirent l'adhésion et la satisfaction des populations. Il reste à parfaire la transformation des mentalités, à faire l'expérience de ce développement et de la participation aux responsabilités et d'en faire une "ligne" ; commune, c'est aussi un moyen de permettre à la société civile de jouer pleinement le rôle d'acteur de sa propre histoire. A cela, tout le monde est bien conscient que l'amélioration des conditions de vie est indissociablement liée au développement économique et social dans son ensemble avec la participation de tous les acteurs. C'est là, également une œuvre de longue haleine, mais déjà les efforts déployés dans cette direction depuis 1999, sont assez consistants et fort appréciés par les populations. Ce progrès dans l'intensité plus grande du redressement dans la mise en œuvre de ses étapes consacrées au niveau de son adoption exige, aujourd'hui, certains aspects de la discipline et du contrôle de son exécution ainsi que le renforcement des organismes publics à caractère scientifique ou technique concourrant à l'amélioration de l'exécution de chaque étape pour une meilleure approche. Dans ce contexte, il est opportun de rappeler que l'exécution du second plan quinquennal 2010/14 tout en élargissant considérablement le "front" des actions dans les domaines des équipements sociaux, économiques et culturels, met surtout l'accent sur la nécessité impérieuse de hiérarchiser le lancement des nouveaux programmes en fonction des grandes priorités de chaque région, de porter davantage d'efforts à la rationalité des choix technologiques, des localisations, du calcul économique, comme à l'impératif de maîtriser l'investissement achevé.