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H. Benani, "L'ange blanc à l'affiche" du théâtre de verdure
Etablissement Arts et Culture de la wilaya d'Alger
Publié dans Le Maghreb le 06 - 05 - 2010

L'espace Casbah du Théâtre de Verdure d'Alger abritera ce soir à partir de 20h30 un concert exceptionnel de musique hawzie avec l'homme au violon blanc, le très bourgeois Hamdi Benani. Ce rendez-vous lyrique est proposé dans le cadre des activités culturelles de l'établissement arts et culture de la wilaya d'Alger qui compte aussi mettre à l'affiche dès samedi prochain au même endroit et à partir de 18h l'association "Les Beaux Arts", spécialisée dans le genre andalou.
Andalou et hawzi deux styles qui cadrent bien avec l'événement du mois du patrimoine, (du 18 avril au 18 mai) qui est en train d'être célébré un peu partout dans les contrées du pays. Quand on évoque Hamdi Benani, l'image d'un homme raide dans un costume blanc tenant un violon immaculé nous vient tout de suite en tête. On le surnomme d'ailleurs "l'ange blanc " à cause de son apparat qui lui est particulier. Né à Annaba la coquette un premier janvier 1943, Hamdi Benani excelle dans le malouf, un sous genre de la musique arabo-andalouse. Très tôt, son oncle qui était musicien du grand maître M'hamed El Kourd l'encourage quand il l'a remarqué pour sa capacité d'interprétation de chansons. A peine âgé de 16 ans, le petit Benani rafle haut la main un premier prix de la chanson.. Le public le découvre pour la première fois en 1963 quand il interprète d'une manière remarquable le titre fulgurant " Ya Bahi El Djamel " ce qui contribue à la concrétisation publique de sa carrière en tant que violoniste et chanteur.
Hamdi Benani réussit à apporter un nouveau souffle à la musique Malouf et une certaine vivacité avec ses titres
" Mahboubati " ou encore " Adala Ya Adala " ce qui lui vaut un large succès auprès du public. Cette reconnaissance le hisse au niveau de ses maîtres aînés Hassen El Annabi, Mohamed Tahar Fergani et Abdelmoumène Bentobal.
On compte bon nombre d'albums enregistrés comme " Ya Ahl Ellil Tahya Bikoum ", " Bahi El Djamel ", " Min Chit Frikitti " et " Achiq El Mahboub Dar El Hiba ". Hamdi Benani constitue aujourd'hui une figure importante du paysage culturel et musical bônois.
Fils d'un grand peintre unanimement reconnu, il fait ses premiers pas à Annaba dans des radio-crochets où il chante d'abord en français et remporte succès après succès.
Nous sommes en 1960, et au même moment à Constantine, Claude un musicien juif apprend avec son père, le Cheikh Alexandre-Judas. Bien sûr, Hamdi Benani poursuit son chemin personnel et devient une star incontestée, d'abord en Algérie, puis dans tout le Maghreb et devient représentant de la Culture arabo - andalouse dans de nombreux pays. Homme de conviction, il obtient en 1983 à Samarcande le prix d'Excellence pour la paix entre les peuples devant 62 nations réunies dans l'ex-Union Soviétique.
Dans le cadre du contexte que les musiques se perdent et se mondialisent, il est parfois critiqué par les puristes du style arabo-andalou qui l'accusent de massacre "zed ennabi" tout comme l'ont fait d'autres artistes qui auraient massacré des chansons comme "ya rayah", "qoum tara" qui font oublier l'origine et la sémantique du texte original... Lui, rétorque que la musique arabo-andalouse n'est pas prête de se perdre , grâce aux puissantes écoles et associations qui respectent et enseignent ces répertoires musicaux dans la plus grande lignée de la tradition, et on a encore la chance de pouvoir écouter cette musique à travers les chants de Beihdja Rahal, ou encore Sid Ahmed Serri.


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