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Le FMI déplore le retard de l'UE
Crise grecque
Publié dans Le Maghreb le 18 - 05 - 2010


Le directeur général du FMI Dominique Strauss-Kahn a déploré le retard de l'Union européenne (UE) dans la gestion de la crise grecque, dans une interview publiée dimanche dans le quotidien Ethnos. "Je suis convaincu que si le problème avait été géré en février, le coût aurait été moins important". Mais cela a pris trop de temps", a déclaré M. Strauss-Kahn au journal grec. Le directeur du FMI a expliqué ce retard par le fait que "les Européens n'ont pas l'habitude de gérer des situations pareilles". "C'est la première fois depuis longtemps qu'une telle situation se produit dans un pays européen, donc au début ils croyaient pouvoir résoudre ce problème tous seuls et je le comprends", a-t-il dit. "Cependant très vite, ils (les Européens) ont compris qu'ils avaient besoin de l'expérience et des ressources du FMI et ils sont finalement venus nous demander d'intervenir. On a répondu et le problème a été géré en deux semaines", a expliqué M. Strauss-Kahn. Il a également estimé que les protestations de la population grecque étaient "absolument normales". "Il y a eu trop d'erreurs dans le passé et maintenant le coût pour corriger ces erreurs" pénalise le Grec moyen. "C'est injuste", a-t-il souligné. "Si j'étais membre d'un syndicat grec, je manifesterais probablement de la même façon (que les Grecs) car je les comprends". "Mais c'est à eux aussi de comprendre, que (le plan de rigueur) est le seul moyen (pour faire face à la crise). Il faut qu'ils fassent maintenant des efforts, s'ils veulent que les problèmes de la Grèce ne persistent pas pendant des décennies". Il a confié au journal grec Ethnos qu'il faut que les Grecs changent leur comportement, et a émis le voeu que le gouvernement réussisse à appliquer le plan, puisqu' "il est absolument nécessaire en ce moment où il n'y a pas d'autre issue". Strauss-Kahn a indiqué avoir pris acte des réactions violentes de la population, ajoutant qu'il aurait protesté de la même manière s'il était syndicaliste grec. Réagissant sur le rôle du FMI dans le filet sécuritaire nouvellement créé et le temps perdu ces derniers mois pour affronter la crise qui menace d'autres pays européens actuellement, il a souligné que le FMI s'est joint à l'UE parce que cette dernière n'avait pas une telle expérience. Il faut dire que les milieux politiques et lfinanciers se rejettent la responsabilité dans la crise de la zone euro pour tenter de masquer leurs échecs respectifs, relèvent des experts. De nombreux responsables politiques accusent les investisseurs sur les marchés de spéculer, comme par exemple de parier sur la faillite de la Grèce, d'aggraver ainsi la crise budgétaire de ce pays et de la propager à l'ensemble de la zone euro. La chancelière allemande Angela Merkel a parlé la semaine dernière à Bruxelles d'"un combat des politiques contre les marchés", et le président français Nicolas Sarkozy a promis de "combattre sans merci" les spéculateurs qui "doivent savoir qu'ils en seront pour leurs frais". Le chef économiste de la banque Unicredit Marco Annunziata met en garde contre une "chasse aux sorcières". "Diaboliser les marchés a été un thème récurrent dans la rhétorique des décideurs politiques européens depuis le début de la crise de la dette", selon lui. Une façon peut être de masquer les propres difficultés des gouvernements, qui ont laissé filer leurs déficits. Et les dissensions affichées entre les responsables sur la réponse à donner à la crise n'ont pas renforcé la confiance dans la zone euro, juge-t-il. Les marchés profitent aussi des difficultés des pays du G20 à accorder leurs violons sur une régulation des marchés financiers, dont certains pans échappent à tout contrôle, et dont les excès sont largement responsables de la crise du "subprime" (crédits immobilers à risques aux Etats-Unis) de l'été 2007 qui s'est muée en crise financière mondiale. Taxe sur les institutions financières, contrôle des fonds spéculatifs, révision du système des agences de notation: les projets des Etats ne manquent pas, mais les progrès sont lents. Le prochain sommet des grands pays industrialisés et émergents est prévu en juin à Toronto (Canada).

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