Le représentant de l'Agence française pour le développement international des entreprises, Ubifrance, a indiqué que "le montant des échanges entre la France et l'Algérie a doublé en 10 ans, franchissant pour la première fois le seuil des 10 milliards d'euros soit plus de 41%". Selon UBIFrance "l'Algérie reste pour la France un partenaire commercial de premier plan, proche géographiquement et culturellement". Par ailleurs, il a indiqué que les quatrièmes rencontres verront la présence des meilleurs spécialistes algériens à savoir des analystes politiques et économiques, des juristes, des banquiers, mais aussi des hommes d'affaires français et algériens viendront animer un séminaire et trois ateliers-débats thématiques le mardi 6 juillet et, pour certains d'entre eux, ils recevront à l'occasion, des entretiens individuels le mercredi 7 juillet, ajoutant ainsi que ce serait l'occasion pour les deux parties d'exploiter les potentialités, de soupeser les atouts et les contraintes d'une présence sur ce marché. Par ailleurs, Ubifrance a relevé que l'économie algérienne a bien résisté à la crise économique mondiale et que les secteurs hors hydrocarbures confirment leur dynamisme. En effet, "l'Algérie affiche une croissance exceptionnelle de 9,2% hors hydrocarbures en 2009, tandis que ses réserves de change avoisinent aujourd'hui, 150 milliards de dollars", a-t-il souligné. A cet effet, Ubifrance a attesté que l'Algérie reste le 3e client de la France hors OCDE avec 5 milliards d'euros d'exportations, presque à égalité avec la Russie, tandis que leur part de marché a progressé en 2010 dépassant les 18%. Ceci dit, il a attesté que la France est le premier investisseur étranger en Algérie en terme hors hydrocarbures. D'ailleurs, "les entreprises marquent toujours un fort intérêt pour un marché proche de la France tant géographiquement que culturellement", d'après Ubifrance. D'autant plus, il a annoncé qu'un programme d'investissements publics qui s'élève à 286 milliards de dollars pour la période allant de 2010 à 2014, vient d'être adopté et concerne plusieurs secteurs entre autres les infrastructures telles que les rails, les routes et l'eau, ainsi que le secteur de la santé, l'éducation et le logement et bien d'autres. Par ailleurs, "l'environnement des affaires tend encore à se complexifier, puisque les privatisations ont été arrêtées, par conséquent, les règles d'actionnariat algérien constituent un frein pour certains investisseurs et l'insécurité juridique est plus forte que jamais", a indiqué Ubifrance. Cependant, le représentant a précisé que ces rencontres "seront une occasion pour les deux parties de faciliter la découverte des marchés et de détecter les possibilités de développement commercial".