Une partie de la dette algérienne envers la France, soit 288 millions d'euros, sera convertie en projets d'investissement au profit de petites et moyennes entreprises (PME) et les grands groupes français, a indiqué vendredi dernier l'Agence française pour le développement international des entreprises (UBIFRANCE). L'argent de la conversion de la dette sera investi dans des projets des secteurs de l'eau et de l'énergie et des mines, précise cet organisme français. La France détiendrait 25% du marché algérien, selon la même source qui rappelle que l'Hexagone est le premier fournisseur de l'Algérie et son deuxième client. UBIFRANCE annonce également l'organisation d'un séminaire sur le thème « Nouveau partenariat France-Algérie : comment renforcer nos relations ? » Le ministre algérien des Finances, Abdelatif Benachenhou, sera présent lors de cette manifestation qui se tiendra le 14 décembre prochain à Paris. De nombreux experts du marché algérien et chefs d'entreprise français et algériens prendront part à ce séminaire. Pour souligner l'importance de cette rencontre, UBIFRANCE a signalé que « le gouvernement algérien a mis en œuvre une politique budgétaire volontariste qui s'est traduite par la multiplication, dans tous les secteurs (routes, ferroviaire, énergie, eau...), de grands projets d'investissements stratégiques pour les entreprises françaises ».