Le ministre de l'Industrie, de la Petite et Moyenne entreprise et de la Promotion de l'investissement, Mohamed Benmeradi, a indiqué, hier, lors d'une visite d'inspection à la Société nationale des véhicules industriels (SNVI) de Rouïba, à Alger, que le complexe qui s'étale sur une superficie de 269 hectares , bénéficiera très prochainement d'un aide et d'un soutien financier important de l'Etat . " Une reconsidération de la SNVI est envisagée par les pouvoirs publics, afin de redonner à ce complexe sa notoriété ", a affirmé le ministre. En effet, M.Benmeradi, suite aux mesures prises par l'Etat en matière d'assainissement, d'investissement, de modernisation et de développement dans tous les secteurs, veut prendre la SNVI comme un point de départ pour relancer toute l'industrie algérienne. A cet effet, il a indiqué à la presse, en marge de sa visite au complexe, qu'un programme de mise à niveau dans tous les filières, à savoir mécanique, chimique, électronique doit être lancé dans les plus brefs délais, car a-t-il précisé " c'est la clé pour rehausser l'industrie en Algérie ". Concernant la SNVI, le ministre, après un constat effectué sur place lors de la visite des différents ateliers du complexe (atelier de moulage, débardage, atelier d'adaptation, de forge, de pièces mécaniques, d'assemblage, et après avoir remarqué l'engouement des travailleurs de ces différentes unités dans leurs tâches, a fait savoir que ce complexe tant délaissé auparavant sera dorénavant sous la prise en charge totale de l'Etat dans l'examen de la mise en considération. " Pour assurer la relance du complexe, l'Etat se chargera d'effacer toutes les dettes et soutiendra financièrement l'entreprise dans chaque nouvelle activité ". "Une fois sur les rails, l'entreprise doit compter sur ses revenus pour subvenir à ses besoins ", a-t-il précisé. Il faut noter que le site de la SNVI de Rouïba compte aujourd'hui, une moyenne de 4 500 travailleurs, dont la majorité est constituée de jeunes motivés et travailleurs. Le complexe fabrique une grande variété de produits de carrosseries comme les plateaux, les citernes, les remorques, les semi remorques, les mini bus, cars, pièces de rechanges,…etc. Cependant, estimés à des milliards sont en abandon, ne trouvant pas d'acheteurs. Il y a aussi des unités qui sont fabriquées sur commande pour la Sûreté national, la gendarmerie, les pompiers, les hôpitaux. Des investissements encore plus performants vont voir le jour, à savoir la mise en mesure de véhicules légers qui subit des études encore confus par des experts. En outre, M. Benmeradi a estimé que "de nombreux investissements seront bientôt lancés, tout en recourant en priorité aux capacités nationales de production des biens et services, ensuite par le développement systématique de partenariats avec des entreprises étrangères et bénéficier de leur savoir-faire".