Le ministre du Travail, de l'emploi et de la sécurité sociale, Tayeb Louh, a souligné, jeudi à Alger, que le financement mixte, destiné à la création de micro-entreprises, constitue une opportunité pour bénéficier de crédits sans intérêts. A une question d'un député de l'Assemblée populaire nationale (APN) sur le souhait de certains jeunes de bénéficier de crédits sans intérêts pour la création de micro-entreprises, le ministre a souligné que ce type de financement est le meilleur moyen pour réaliser ce genre de projets. A ce propos, le ministre a rappelé l'existence de plusieurs formules pour la création d'activités de ce genre, dont le financement mixte sans intérêt (le promoteur du projet et l'ANSEJ). Pour rappel, en 2009, les banques ont débloqué 220 milliards de dinars pour la création de petites entreprises. Cette enveloppe a permis de financer 150.000 projets ayant créé 300.000 emplois. Pour l'industrie "2500 milliards de dinars ont été accordés sous forme de crédits." S'agissant de la Caisse nationale d'assurance chômage (CNAC) pour les promoteurs de projets (35-50 ans), M. Louh a rappelé l'amendement, récemment, du décret présidentiel relatif à la CNAC, ainsi que son adoption par le Conseil des ministres. Le décret en question sera publié dans le journal officiel prochainement, a-t-il ajouté. Ce type de financement (mixte) est autorisé en vertu des dispositions de ce décret, dans le cadre de ce dispositif, a souligné le ministre. De ce fait, il offre aux jeunes, a-t-il ajouté, l'opportunité de bénéficier de crédits sans intérêts pour la création de leur activité. S'agissant du crédit triangulaire (promoteur, ANSEJ, banque), le ministre a souligné que le secteur de l'emploi ne peut intervenir dans les procédures relatives aux crédits bancaires. 28 836 micro-entreprises ont été créées en 2009 dans le cadre de ce dispositif, ce qui a permis la création de 75 572 postes d'emploi, a conclu le ministre.