Après les efforts accomplis et les résultats positifs déjà enregistrés, et parallèlement à l'évolution du pays sur la scène internationale, s'est affirmée, au cours de la décennie concernée, la nécessité d'accroître le développement et de l'étendre à tous les domaines d'activités économiques qui se prêtent à des actions de diversification fructueuses et productives. Dépassant parfois les objectifs dans nombre de secteurs, le plan politique en question a défini les grands axes de cette multiplicité en y intégrant, outre la promotion des investissements publics, la complémentarité entre le domaine industriel et agricole l'harmonisation du système financier. Cela confère à cette stratégie un rôle vital dans la relance de l'économie nationale dans son ensemble. Ce qui justifie la mobilisation accrue des ressources du pays et un soutien actif aux acquis réalisés, particulièrement en cette période de crise mondiale. En réalité les succès sont bien en accord avec les espoirs. Le processus de développement continu dans le programme présidentiel, soutenu par une volonté politique inscrite dans le cadre des engagements pris envers le peuple, enregistre des succès tangibles, comme en témoignent les grands et les petits chantiers ouverts sur l'ensemble du territoire national, la création de nouveaux sites de développement et l'intensification de la mise en œuvre de l'expérience accumulée dans la gestion économique. Malgré, la crise économique et financière mondiale et ses manifestations les plus contraignantes, la chute du prix du baril de pétrole, ce processus de développement s'est considérablement consolidé en Algérie avec une prédominance économique et sociale des plus remarquables valorisant surtout les capacités du pays à se prendre en charge à travers ses propres moyens. Cette évolution s'est accompagnée par une croissance de " pénétration " du fait d'un net renforcement des indicateurs et l'élimination des facteurs ayant constitué des obstacles majeurs au développement. L'action menée dans ce sens est à présent en évidence par rapport aux aspirations populaires et aux engagements constamment réaffirmés. Dans de nombreux secteurs d'activités, les possibilités de tirer le meilleur " profit " ont été exploitées en ce qui concerne singulièrement les ressources naturelles. Aujourd'hui, la persistance de cet ambitieux développement durable, largement soutenu, constitue l'affirmation de perspectives d'amélioration rendant plus que jamais indispensable cette stratégie pour atténuer les degrés de vulnérabilité de l'économie. Cette nouvelle impulsion marque incontestablement la détermination politique de passer à la concrétisation de la suite de ces engagements en faveur du mieux-être économique et social, selon les priorités, et tenant compte à la fois des perspectives offertes et de l'urgence des besoins des populations. Deux axes retiennent dès à présent l'attention. Il s'agit d'une part du parachèvement des grands projets déjà entamés, notamment dans le secteur du rail, des routes, et de l'eau…. , et d'autre part l'engagement de nouveaux projets dont principalement l'amélioration du développement humain. Ces capacités relevant de la " propre continuité " du développement national traduisent la volonté unanime de doter le pays d'instruments économiques plus efficaces.