Le lancement du deuxième satellite d'observation a été un " véritable succès " selon le directeur général de l'Agence spatiale algérienne, Azeddine Ousseddik. Alsat 2 à haute résolution a été lancé depuis le site de Sriharikota, situé à Chennaï dans le sud de l'Inde "est un satellite algérien d'observation de la Terre à haute résolution, avec une résolution spatiale de 2,5 m ", a rappelé Azeddine Ousseddik sur les ondes de la radio chaine III. Le choix de l'Inde est dicté par des aspects financiers car les prix dans ce pays sont très compétitifs et Alsat 2 a coûté entre " 15 et 17 millions d'euros en plus de la réputation de l'inde qui est un pays très avancé dans ce domaine puisqu'il a réussi le lancement avec succès de 15 satellites", a expliqué le Dg de l'Asal. Ce dernier a souligné, que les deux satellites lancés sont "complémentaires " e t contribueront au "développement économique et social de l'Algérie et à la prise de décision". Il s'agit surtout d'élaborer des " cartographies des zones à risque que ce soit pour les inondations, les séismes ou la lutte antiacridienne ". Selon le Dg de l'Asal, le travail est entamé avec les secteurs concernés pour aider " une bonne conception du plan d'aménagement du territoire, et l'image satellitaire permettra d'identifier la nature du risque ". Il affirme, par ailleurs, que le programme spatial qui s'étalera jusqu'à 2020 est une des " priorités du gouvernement " et prévoit la " mise en place d'infrastructures spatiales en plus du volet formation ". Azeddine Oussedik, a fait le bilan d'Alsat 1 qui n'est pas " mort " et pour lui c'est un totale " réussite ". Ce satellite lancé en 2002 a fourni " 2500 images touchant a lutte antiacridienne et la prévention contre les incendies de forêts ", ajoutant qu'il s'agit beaucoup plus de " prévenir que de faire un diagnostic ". Ce travail a donné ses fruits et " nous avons constaté qu'il y a actuellement une meilleure prise en charge par exemple des incendies de forêts grâce à la disponibilité des images satellitaires ". Une " performance saluée par l'OMS et qui a permis à l'Algérie de jouer un rôle prépondérant dans la sous région ", a-t-il déclaré. Azeddine Oussedik, a affirmé enfin que le prochain défi de l'Agence spatiale algérienne est de réaliser un troisième satellite qui sera " 100 % algérien ". Le projet est "retenu et verra le jour, car nous avons les moyens humains et matériels", a-t-il dit.