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Orienter les ressources vers la pétrochimie
Une grave crise interne de gaz guette l'Algérie à partir de 2014
Publié dans Le Maghreb le 27 - 07 - 2010

Une crise énergétique guetterait-elle l'Algérie ? aujourd'hui on a du mal à imaginer un tel scénario, mais cette possibilité est tout à fait plausible, lorsque l'on regarde les prévisions de la commission de régulation de l'électricité et du gaz concernant l'évolution de la demande interne en gaz à l'horizon 2018. Il est vrai que plusieurs experts, à l'image de Mourad Preure, avaient récemment estimé que l'Algérie ne disposant pas de réserves nécessaires pour jouer un rôle majeur dans l'échiquier gazier mondial, devait orienter ses ressources vers la transformation et la pétrochimie, pour au moins créer de la valeur ajoutéee. En tout état de cause les prévisions de la Creg font de la question une priorité à prendre en charge dans les plus brefs délais. Elles soulignent aussi l'urgence pour l'Algérie de penser aux énergies alternatives. En effet et selon le programme indicatif d'approvisionnement du marché national en gaz pour la période 2009-2018 publié par la Creg, la demande interne en gaz pourrait évoluer entre 50,48 milliards de m3 et près de 63 milliards de m3 à l'horizon 2018. En cause la réalisation de nouvelles centrales La CREG prévoit une évolution importante de la demande nationale en gaz naturel entre 2009-2010 et 2013-2014. Elle devrait passer de 28,37 milliards de m3 en 2009 pour dépasser 40 milliards, selon le scénario faible ou atteindre 60 milliards de m3, selon le scénario fort. Après la demande évoluera très lentement jusqu'en 2018. Les quatre prochaines années s'annoncent donc décisives pour la satisfaction de la demande nationale en gaz naturel alors que les investissements de Sonatrach dans le domaine n'avancent pas. La demande progressera selon le scénario moyen à un rythme annuel moyen de 7,4%, passant de 26,6 milliards de mètres cubes en 2008 pour atteindre les 54,22 milliards de mètres cubes en 2018. Le scénario fort prévoit un développement socio-économique haut avec l'intégration de plusieurs projets industriels. Dans ce scénario, la demande globale en 2018 atteindra 62,96 milliards de mètres cubes, soit une évolution annuelle moyenne de 9%. Les hypothèses du scénario faible donnent un rythme de croissance annuel moyen de 6,6%, soit une demande en gaz de 50,48 milliards de mètres cubes en 2018. Ces prévisions sont identiques aux projections du programme de l'année dernière pour le scénario faible alors qu'une réduction de 4% est constatée en fin de période pour le scénario moyen ; elle est de 9% pour le scénario fort. Cette réduction est due essentiellement à la révision à la baisse de certaines hypothèses, l'utilisation d'une nouvelle méthodologie de calcul des prévisions, la désagrégation de la consommation basse pression par wilaya, l'intégration de l'effet température, la révision des prévisions de la demande électrique et la révision des plannings de réalisations des DP et de l'apparition des gros projets industriels. Aussi, la consommation des clients industriels desservis par Sonatrach connaîtra l'évolution la plus importante avec un taux de croissance annuelle moyen de 13,9% durant toute la période. Ceci est dû aux hypothèses sur l'apparition des nouveaux projets pétrochimiques, dont les projets d'ammoniac Orascom, ammoniac SBGH et aluminium Béni Saf, prévu avec un retard par rapport au programme indicatif précédent. La répartition de la consommation globale sur toute la période, par type d'utilisation, montre que près de 52% seront consommés par les clients industriels, 31% par les centrales électriques et seulement 18% par la distribution publique. Comparativement à 2008, la répartition régionale en 2018 indique que la consommation reste concentrée dans les deux régions de l'Est et de l'Ouest. Cependant, la part de l'Ouest va atteindre 50%, vu que la plupart des nouveaux projets pétrochimiques seront concentrés dans cette région. Le scénario fort inclut, additivement aux scénarios moyen et faible, la consommation d'autres gros projets. A l'horizon de prévision, la demande globale atteindra 62.96 milliards de mètres cubes, soit un rythme d'évolution annuel moyen de 11,3% entre 2008 et 2013 et de 6,7% entre 2013 et 2018. Notons que la consommation nationale sur la période 1998- 2008 a évolué à un rythme annuel moyen de 4%, passant de 18,2 milliards de mètres cubes en 1998 à 26,6 milliards de mètres cubes en 2008. La demande nationale pour l'année 2008 est évaluée sur la base des consommations réelles enregistrées mensuellement de janvier à décembre 2008 par région et par type d'utilisation. Durant cette année, la consommation globale en gaz naturel a atteint 26,6 milliards de mètres cubes, soit une évolution de 4% par rapport à 2007. Cette croissance est due à l'augmentation des livraisons aux clients dans la distribution publique (5,2 milliards de mètres cubes, soit une évolution de 7,6% par rapport à 2007), les clients industriels, y compris Naftec Alger et Fertial Annaba ( 3,1 milliards de mètres cubes, soit une évolution de 5,7% par rapport à 2007), les centrales électriques( 11,7 milliards de mètres cubes, soit une évolution de 7,2%) et les clients desservis directement par le réseau de Sonatrach (6,6 milliards de mètres cubes, soit une régression de 3,7% par rapport à 2007).
La consommation des centrales électriques représente 44% de la consommation globale suivie par la consommation des clients desservis directement par le réseau de Sonatrach avec 25%. La distribution publique ainsi que les clients industriels, y compris Naftec Alger et Fertial Annaba se partagent le reste de la consommation avec des taux respectifs de 20% et 12% de la consommation globale. Par région, 67% de la consommation totale de gaz naturel sont le fait des clients des régions ouest et est du pays. Ceci s'explique par la localisation des principales unités de liquéfaction et de la plupart des centrales électriques dans ces deux régions ; le reste de la consommation est partagé entre les clients des régions du centre et du sud du pays. L'Algérie pourrait faire face à une grave crise interne de gaz dans les quatre prochaines années et aura du mal à maintenir à 64 milliards de m3 ses exportations annuelles, si la production nationale actuellement de 100 milliards de m3 n'évolue pas rapidement. Le déficit pourrait atteindre 50 milliards de m3 en 2014 si Sonatrach maintient son projet de porter ses exportations à 85 milliards de m3 dans quatre ans.

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