Le ministre de la santé, de la population et de la réforme hospitalière M. Djamal Ould Abbes a annoncé hier à Alger que 54 médicaments non disponibles seront réceptionnés graduellement à partir d'aujourd'hui au profit des malades chroniques. S'exprimant en marge de la cérémonie d'ouverture du séminaire de formation au profit des imams et morchidate sur les maladies chroniques et le jeun, M.Ould Abbas a indiqué que le ministère fait son possible pour fournir ces médicaments, précisant que le ministère s'est chargé de traduire en langue arabe la notice d'un de ces médicaments envoyée par un laboratoire étranger afin d'accélérer son arrivage en Algérie. Le ministre avait auparavant déclaré qu'une enveloppe de 10 milliards DA avait été consacrée pour ce faire. M. Ould Abbes a, d'autre part, fait part de la résiliation d'un contrat d'achat d'un scanner sans fournir d'explications à ce sujet. Abordant la question du dialogue social, le ministre a assuré de l'implication des syndicats du secteur dans toutes les actions du ministère. "Ces syndicats vont faire partie du comité qui prépare la nouvelle loi sanitaire et la nouvelle carte sanitaire " a-t-il précisé. Il a ajouté que les syndicats vont aussi faire partie de tous les comités nationaux et autres, sans d'autres précisions. M. Ould Abbès a, entre autre, annoncé que des mesures "agréables" qui "vont plaire" aux syndicats seront entreprises par le ministère. Dans ses précédentes déclarations, le ministre s'était félicité du processus de concertation qui se déroule dans les "meilleures conditions", saluant à l'occasion "le sens de responsabilité" chez les syndicalistes qui ont "revendiqué l'inscription de leurs droits dans la politique générale du gouvernement". M. Ould Abbès avait indiqué qu'au terme de chaque réunion, une commission mixte est installée pour réfléchir aux solutions à apporter aux préoccupations posées qui seront examinées de façon progressive. Le ministre de la Santé s'était engagé à impliquer les partenaires sociaux à toutes les questions relatives au système national de la santé et son développement futur, à l'instar de la révision du code de la santé, la refondation du volet de la prévention médico-sanitaire et l'élaboration d'une nouvelle carte nationale de santé. Pour ce qui est du thème central du séminaire, M. Ould Abbès a indiqué que le médecin est seul habilité à autoriser ou interdire le jeûne durant le mois de Ramadhan. A cet effet, M. Ould Abbès a indiqué que son département avait arrêté un programme de sensibilisation sur les maladies chroniques à travers la mise en place de fiches concernant chaque maladie et son rapport avec le jeûne au profit des Imams et de mourchidate pour orienter les citoyens durant le mois de Ramadhan.