Le programme quinquennal 2010 -2014, auquel l'Etat a consacré une enveloppe financière de 286 milliards de dollars, serait au stade de développement et de modernisation au cours duquel la priorité sera accordée aux compétences et potentialités nationales. En effet, cet important programme de développement dans tous les secteurs s'inscrit dans la dynamique de la reconstruction nationale entamée il y a dix années, d'abord avec le programme de soutien à la relance économique, engagé en 2001, à hauteur des ressources alors disponibles. Cette dynamique a été relayée par le programme 2004-2009, lui-même conforté par les programmes spéciaux au profit des wilayas des Hauts-Plateaux et du Sud. Ainsi, il est attendu pour ce quinquennat 2010-2014, une amélioration de l'enseignement à travers ses différents paliers (primaire, moyen, secondaire, universitaire et la formation professionnelle), une prise en charge médicale de qualité, de meilleures conditions d'habitat, d'alimentation en eau et en ressources énergétiques. Les secteurs de la jeunesse et des sports, de la culture, de la communication, des affaires religieuses, de la solidarité nationale et des moudjahidine sont également intégrés à cette nouvelle dynamique de développement durable. Dans ce sens, il est à rappeler que le programme d'investissements publics retenu pour la période allant de 2010 à 2014 implique des engagements qui concernent deux volets, à savoir le parachèvement des grands projets déjà entamés, notamment dans les secteurs du rail, des routes et de l'eau, pour un montant de 9 700 milliards de dinars (équivalent à 130 milliards de dollars), et l'engagement de projets nouveaux pour un montant de 11 534 milliards de dinars (soit l'équivalent de près de 156 milliards de dollars), ceci accompagné d'un savoir-faire national à hauteur de 99%. S'agissant du même contexte, la participation importante de la main-d'œuvre algérienne dans les différentes réalisations de ce quinquennat générera une création en croissance de postes d'emploi, un accompagnement de l'insertion professionnelle des diplômés universitaires et de la formation professionnelle, un grande soutenance dans la création de microentreprises, l'introduction des technologies de l'information et de la communication (TIC). Tout cela permettra de concrétiser l'objectif de création de trois millions d'emplois durant les cinq années à venir. Pour ce faire, le programme appelle tous les citoyens à se mobiliser pour le transformer en un puissant levier de croissance, de création d'emplois et de modernisation du pays. A ce titre, il est demandé à chaque secteur de veiller à une bonne maturation des projets afin d'écarter les réévaluations de coûts, comme l'a déjà indiqué le chef de l'Etat ; "chaque secteur rendra compte annuellement de l'exécution diligente de son propre programme (...)". En outre, l'introduction d'une telle stratégie de la part des pouvoirs publics consiste en la réhabilitation de la confiance et de l'espoir au sein des travailleurs algériens et des jeunes citoyens qui sont l'espoir et le point fort du pays.