Présenté comme l'instrument efficace introduisant de nouvelle dispositions législatives et budgétaires accompagnant les efforts publics de développement économique, le projet d'ordonnance portant loi de finances complémentaire pour 2010, est " plein " de compréhension et de nouveautés entraînant de nouveaux facteurs et autres outils déterminant en matière budgétaire et de comportement quant à la mise de leur exécution. Quoi qu'il en soit, il est à mettre dans ce contexte, toute l'importance que revêt en de pareille circonstance, l'attribut que s'est fixé le Fonds de régulation des recettes. La mise en application des grands principes de ce fonctionnement budgétaire auquel et intimement liée l'action du gouvernement, va se caractériser sur le plan du développement de façon constante à travers un autre " attachement " au sentiment d'être sûr de soi-même, de ses convictions socioéconomiques, du sens des responsabilités et de la valeur de l'impact de ce développement. La consistance financière de cette ordonnance d'avant-projet donne la preuve des vraies connaissances élémentaires des véritables objectives qui poursuit le programme présidentiel. En général, on cherche en haut lieu consciemment à " naturer " la véritable signification de l'importance de ces nouvelles dispositions législatives et fiscales introduites au profit des opérateurs économiques, " notamment pour favoriser la production locale ", d'où la forte insistance du chef de l'Etat aux entrepreneurs, aux agriculteurs, et aux travailleurs, " pour tirer profit de ces diverses dispositions, et accroître la création de biens et de services de qualité en vue de satisfaire le marché local et de développer les exportations hors hydrocarbures, tout en intensifiant l'offre d'emploi pour nos jeunes ". A travers les propos du chef de l'Etat, il y a lieu de se donner la peine de relever que ces dispositions sont " puissantes " puisque, selon les mêmes termes, l'attitude explicite quant aux nouvelles conditions pour faire face à l'ensemble des dépenses publiques et que, dans tout cet exercice budgétaire complémentaire, c'est l'amélioration des investissements qui serait avantagée au profit d'une politique sociale et économique homogène, consistant à laisser le champ libre à toutes les initiatives de relance et qui semblent être les plus importantes du moment. Et elles sont profondes et sérieuses. Parfaitement conscient de cette option et de la constance de la poursuite de ce développement " sans léguer aux générations futures une dette publique très lourde ", le président Abdelaziz Bouteflika, en raison des tâches à entreprendre, donne des réponses sans détour ; la balle est dans le camp du gouvernement et de la société civile qui devront donner une preuve de leur volonté et de leur engagement de régler tous les problèmes et d'exécuter toutes ces dispositions et en admettant le rôle crucial de chaque partie impliquée dans ce processus. Par ailleurs, s'il fallait résumer d'une phrase les directives du chef de l'Etat, que pourrait-on dire, sinon qu'il a responsabilisé tout le monde pour la mise en œuvre d'une politique budgétaire plus rigoureuse et d'affirmer la doctrine du programme quinquennal 2010/14 à laquelle est étroitement liée la voie directe ouvrant la puissance des ressources nationales désormais inscrite au tableau de l'action du gouvernement. Et, comme la stratégie de ce développement et de sa politique n'a jamais changé d'un jour à l'autre, il est nécessaire de continuer à porter les jalons de l'édification nationale. Le programme présidentiel en se consacrant à cette voie, interpelle que la suite appartient à tous les acteurs, d'autant que le parcours est à chaque fois débarrassé et hérissé de ses obstacles. Autant de critères politiques qui confirment la consolidation de la transparence avec laquelle sera menée la réalisation du développement et la promotion de l'économie. " La présente loi de finances complémentaire reflète une forte tension sur le budget de l'Etat, au moment même où de nombreux pays sont contraints à des réductions importantes de dépenses publiques ". Ces confirmations du président de la République expliquent que les difficultés ne doivent plus provenir d'une mauvaise gestion des deniers publics ou d'un suivi aléatoire. Elles ne doivent pas être imputables non plus à la restriction des dépenses d'investissements publics et qui sont jusqu'à présent respectueuses des objectifs fixés. Un pari que se fixe le premier magistrat du pays pour " préserver la dynamique de développement économique et social " et avec laquelle le pays a renoué depuis 2000. Aujourd'hui, ce défi se pose avec plus de force encore. Les nouvelles dispositions prônées par la LFC 2010, le prouvent amplement. Il s'agit en fait de réaliser le maximum de progrès ambitieux aussi longtemps que possible. Une tâche commune qui s'adresse à tous les Algériens animés de sentiments patriotiques pour accomplir jusqu'au bout ce programme sans aucun slogan creux ni mystificateur. Et c'est bien cette réalité qui donnera tout son poids à l'économie nationale et de débloquer le " déclic " atténuant tous les problèmes de la société. L'alliance de plus en plus convaincante et ouverte contenue dans le programme quinquennal entre la sphère économique et sociale précipitera sans aucun doute la confrontation avec la réalité du programme présidentiel, décidé à aller jusqu'au bout de son entreprise de rénovation nationale, en mettant à profit les " circonstances " apparemment favorables au progrès de la société.