La wilaya de Tipasa connaît, ces deniers jours, un mouvement très constaté au niveau de ses communes dont plusieurs ont bénéficiées la réalisation de plusieurs projets d'amélioration notamment dans le secteur de l'habitat. Dans ce contexte, le site de Bendoumi situé dans la daïra de Fouka, qui a abrité durant des décennies de nombreux de bidonvilles, est en train de devenir un quartier résidentiel grâce au lancement d'un programme de 300 logements répartis entre le social et le participatif, a-t-on constaté lors d'une récente visite des autorités de la wilaya de Tipasa dans cette daïra. Ce terrain de plus de 3 ha, abrite, actuellement, trois projets de logements dont 90 destinés au social locatif (LSL) et deux de 100 logements participatifs (LSP) chacun que réalisent l'Office de promotion et de gestion immobilière (OPGI) et l'agence foncière de la wilaya de Tipasa (AGERFU). Situé "à cheval" entre les communes de Fouka et Koléa, ce site où étaient installées 248 familles dans des habitations précaires datant des années 60 et qui ont toutes été relogées à la cité de 500 logements du Fonds arabe (FADES) où toutes les commodités sont réunies, a permis aux responsables de la wilaya d'y implanter 300 logements du programme quinquennal annuel de 2005. Les trois programmes ont tous été lancés et font l'objet d'un suivi régulier des responsables de la wilaya qui ont effectué, récemment, une visite sur site au cours de laquelle le wali, M. Mohamed Ouchen, a rappelé qu'une centaine de logements de ce site sont destinés aux familles du quartier Houari Boumediene qui vient de faire l'objet d'une opération de requalification urbaine. Le chef de l'exécutif précisera à ce sujet "que pour mener à bien cette opération en redonnant à ce quartier une dimension urbaine où il fera bon vivre il a fallu beaucoup de doigté et de dialogue avec les représentants de ce quartier qui ont accepté le remembrement de celui-ci à travers la démolition d'une centaine d'habitations construites illicitement". Concernant les 100 logements sociaux participatifs, lancés en 2006 par l'OPGI dont 30 de type "F3" et 60 de type "F4" et les 90 logements sociaux locatifs, ceux-ci seront livrés au courant de l'année 2008 au plus tard. Quant aux logements réalisés par l'agence foncière, 60 seront réceptionnés en novembre 2007 et 40 en février 2008 malgré les difficultés rencontrées dans la récupération de la quote part des bénéficiaires de ce programme destiné aux citoyens aux revenus moyens. Pour être au rendez-vous de ces livraisons d'une partie du programme quinquennal dans cette commune, le wali exhortera les responsables de la direction du logement et de l'équiment (DLEP), la direction de l'urbanisme et de la construction (DUC) et de la daïra d'entamer dès cette semaine l'évaluation des VRD hors site afin de le proposer à l'inscription au titre du programme de 2007. En plus de l'éradication de l'habitat précaire qui fait l'objet, actuellement, d'une cartographie par les services de la DUC et de celui des constructions illicites évaluées à plus de 300 unités selon le chef de daïra, la commune de Fouka enregistre un programme en cours très important datant des années 1998 à 2004 évalué à 1706 logements dont 428 logements pris en charge par les entreprises publiques et 1278 par un groupe de promoteurs privés. Concernant le programme pris en charge par l'OPGI, l'agence foncière et l'Entreprise de promotion du logement familial (EPLF), celui-ci est réparti entre 709 logements sociaux participatifs y compris le quota du quinquennal dont 236 pour Fouka et 473 pour Douaouda dont une partie sera livrée avant la fin de l'année, 160 logements sociaux locatifs pour Fouka et 160 pour Douaouda et 14 unités rurales du programme de 2005. Le groupement de six entreprises privées est, quant à lui, chargé de réaliser 1 278 logements dont 1000 sont déjà en cours et 252 non encore validés dans ce site qui constituera un futur pole urbain et ce, grâce à un ensemble d'équipements prévus une fois le plan d'aménagement achevé. Celui-ci prévoit, en effet, la réalisation d'un lycée, de deux écoles primaires, d'une polyclinique, d'un centre de la protection civile, d'une brigade de la Gendarmerie nationale, d'un centre commercial et d'une forêt récréative pour ne citer que ces infrastructures qui constitueront la zone tampon avec le village agricole situé à proximité.