Un montant de 2 900 milliards de centimes a été dégagé pour la première tranche de la ville de Boughzoul, apprend-on de source officielle. Le texte régissant la création de la nouvelle ville qui s'étend sur 13 724 hectares, révèle, également, qu'elle est appelée à accueillir 100 000 habitants à l'horizon 2020. Y seront assurées les fonctions du niveau tertiaire supérieur liées à la recherche scientifique, l'enseignement supérieur, les hautes technologies de l'informatique et de la biotechnologie. Le projet s'articule sur un ensemble commercial (116 ha) une base logistique (335 ha), une gare inter-nodale et une plate-forme de marchandises (305 ha), une zone d'extension (1-301 ha), une zone aéroportuaire (500 ha), un lac (1 886 ha). Il prévoit, également, la mise en œuvre simultanée d'un programme d'actions intégrées en milieu rural (1 839 ha) pour le développement du potentiel steppique local qui s'étend sur 200 000 ha. La ville nouvelle de Boughzoul (90 km au sud de Médéa) devra évoluer à l'horizon 2020, en un puissant pôle universitaire et économique en mesure de soutenir le développement de l'arrière-pays, et participer au désengorgement de la capitale. Le développement de tels pôles basés sur la compétence et non plus comme par le passé sur les ressources naturelles, prend toute son importance dans l'économie post-industrielle dont les matières premières sont l'éducation, l'information, le savoir-faire et la créativité.