La stratégie industrielle inscrite dans le plan d'action du gouvernement repose désormais sur le seul critère de la performance susceptible de lui donner une fonction première au sein de la sphère économique, à savoir l'appui à la production locale et à la valorisation de l'emploi et surtout de mettre en valeur les ressources naturelles de chaque région du pays. Ce secteur au vu des objectifs qui lui sont assignés pour la période 2010/14, a un rôle important à jouer dans le développement en question avec la promotion de 200.000 PME génératrices d'emplois productifs, tout en tenant compte du caractère de la durabilité des ressources, la valorisation de la valeur ajoutée et la répartition des projets attribuables à l'essor de l'industrie au titre du programme de création et de réhabilitation des zones industrielles, parfois des pôles et des zones d'activités. Si l'on tient compte des instructions du chef de l'Etat, il s'agit d'une absolue nécessité à investir dans tout le potentiel hors hydrocarbures et dans les ressources humaines. En termes plus clairs, le redéploiement et la modernisation des entreprises publiques et privées, la promotion et la mise à niveau des PME ; " doivent être au cœur du développement industriel et constituer l'assurance d'un développement durable de l'économie nationale ". Cette réorganisation sur des fondements robustes, couplée à des réformes macroéconomiques utiles qui se poursuivent, met en net progrès l'action du gouvernement dans ce secteur, de moins en moins vulnérable, comme le prouve la résistance de l'économie face à la crise mondiale. Les instructions du chef de l'Etat au gouvernement, sont destinées à renforcer l'appareil industriel, notamment sur " le plan technologique et managérial ", à savoir développer le secteur hors des ressources pétrolières. Ce redressement de la barre économique comme l'indique nombre d'indicateurs économiques et sociaux, découle du processus structurel œuvrant à l'évolution de l'agriculture et la promotion industrielle. Une préoccupation majeure qui demeure attachée à une vision mesurée pour atteindre l'ensemble des objectifs particulièrement que le pays n'est plus confronté au cycle vicieux de la dette extérieure. La restructuration du secteur industriel et marchand sur des normes de modernité, et qui se manifeste bien entendu à travers la mise en œuvre des programmes d'investissement, pour les " transformer en véritables leviers économiques ", fait l'objet d'un accompagnement public très suivi. L'Etat, en se donnant de puissants outils d'intervention, comme l'illustre la priorité accordée au développement actuel, fixe son action sur la satisfaction des besoins et la croissance du marché interne. Une politique qui aspire à mettre en relief le produit national. Ainsi, cette attention particulière accordée à l'activité attractive de l'industrie porteuse, n'est pas un vain mot, l'Etat en sa qualité d'acteur de régulation, valorise au mieux toutes les opportunités économiques au profit de l'industrie. Ce qui permet de lui donner une nouvelle impulsion. Dans ce contexte, les secteurs public et privé activant dans le dit secteur, ne doivent pas hésiter à maximiser leur savoir-faire, notamment que l'Etat permet à ce sujet " la promotion des partenariats qui viseront à titre prioritaire le renforcement des capacités technologiques et la densification du tissu industriel, notamment à travers le développement de la sous-traitance ". C'est dans cet objectif que l'ANDI (Agence nationale de développement industriel), a été instruite à poursuivre la mise en place et la concrétisation de la " bourse de partenariats ". L'analyse même de la stratégie industrielle, qui présente un caractère définitif, est à prendre en compte, tant il y a une évidence quant à l'application des instructions du président de la République visant sans équivoque l'élaboration d'une " Carte nationale " de l'investissement à l'effet de mettre en valeur les potentiels de chaque wilaya. Dans le contexte du débat actuel sur l'industrie, il est également question d'un développement économique au service de la cohésion sociale. Les étapes franchies dans cette mise en œuvre d'une gamme de plus en plus large de PME, concerne à la fois les aspects politiques, économiques et sociaux indispensables à la concrétisation des objectifs du programme présidentiel, dont l'une des actions les plus importantes est celle destinée à promouvoir une stratégie nationale de développement qui tienne compte de l'importance à accorder à chaque région du pays. Les grandes lignes de cette rénovation et de restructuration du tissu économique national remettent en cause sa spécialisation primaire d'antan. Aujourd'hui, cette relance a pour principe l'édification d'une industrie d'équipement et de produits de base indispensables à un véritable développement de l'économie et l'intensification de l'intégration industrielle à tous les niveaux, la création d'emplois et la promotion technique et sociale qui ne peuvent intervenir à grande échelle sans la multiplication des filières d'activités industrielles, soit la production des produits nécessaires à la satisfaction de la consommation nationale au lieu et place de l'importation.