Le rideau est tombé hier sur la troisième édition du festival international de la BD (FIBDA) qui a débuté le 13 du mois encours à l'esplanade de Riadh el Feth. Le festival qui n'a pas reçu grand monde à cause des pluies, avait regroupé cinq expositions à savoir ","Haroun. Grands desseins dans des petits dessins", "Palestine. Les auteurs de BD témoignent", "La BD Suisse. Un sommet d'images", "USA. Expressions diverses" et "Tahya El Djazaïr". L'exposition de Haroun, le pionnier de la bande dessinée algérienne, et créateur en 1967 du personnage de M'Quidech, regroupait une soixantaine de planches dont celles reprenant en images "Le fils du pauvre", le roman de Mouloud Feraoun. Le combat du peuple palestinien contre l'occupant sioniste a été au centre de l'exposition consacrée à la Palestine et dont les œuvres sont signées Jœ Sacco, Maximilien Le Roy, Mahmoud Abu snour et Amal Kaawash Ziad. "La BD suisse. Un sommet d'images" avait réuni neuf dessinateurs et une dessinatrice suisses et donne à voir une sélection d'œuvres typiques par leurs techniques. "Tahya El Djazaïr" regroupait les œuvres d'Alexandre Daniel et Laurent Galandon, deux bédéistes français, dans lesquelles ils évoquent la guerre de Libération nationale. "USA.Expressions diverses", qui est un mini-panorama de la bande dessinée américaine, comprend les planches de Native, Brandon Jerwa et Josh Neufeld. Pour l'ouverture, il y avait une surprise : Remise de prix. Le prix d'honneur a été remis à Ahmed Haroun, le prix "Sid Ali Melouah" à Redhouane Assari et le prix spécial FIBDA au bédéiste belge Etienne Shrœder. Au menu du 3eme FIBDA figurait des ateliers ainsi que des conférences sur les thèmes "La BD peut-elle être thérapeutique?", "La BD: Les éditeurs face aux exigences du public et des auteurs", "Les conflits du Moyen-Orient en BD" et "L'adaptation de romans en BD". R.C.