Le Mouvement des entreprises de France (Medef) anime 54 conseils de chefs d'entreprises bilatéraux. Il s'appuie sur un réseau à l'échelle mondiale, constitué, notamment de patronats du monde, d'ambassades de France et de Chambres de commerce et d'industrie françaises. Il a la lourde responsabilité de conduire les études et les actions visant à améliorer constamment le sort des sociétés françaises. Plus de 5O rencontres avec des chefs d'Etat et de gouvernement sont organisées chaque année et le Medef international a conduit, en 2007, pas moins de vingt délégations de chefs d'entreprises français porteurs de projets concrets en direction de certains pays, parmi lesquels l'Algérie. A ce propos, le Medef international a annoncé, sur son site Internet, que la prochaine rencontre du Conseil des chefs d'entreprises France-Algérie se tiendra le 8 novembre de l'année en cours. Cette rencontre, organisée autour de Xavier Driencourt, ambassadeur de France en Algérie, de Marc Bouteiller, chef de service économique à Alger, et d'entreprises implantées dans ce pays, sera l'occasion de faire le point sur l'état de la relation bilatérale, un an après la visite en Algérie de Laurence Parisot, présidente du Medef. Elle intervient, aussi, au lendemain de la nomination de deux coordonnateurs de la relation économique bilatérale, l'ancien premier ministre, Jean-Pierre Raffarin et Mohamed Benmeradi, ministre de l'Industrie, de la PME et de la Promotion des investissements. Ainsi, la prochaine rencontre vise à "mieux comprendre les nouvelles dispositions introduites par la loi de finances complémentaire 2010" et "d'identifier leurs implications concrètes pour les entreprises", a indiqué le Medef. En effet, cette rencontre, est une occasion pour porter un nouveau regard sur l'avenir des relations économiques algéro-françaises. Les deux parties vont faire preuve de volontarisme dans leur démarche afin de mieux renforcer leurs alliances dans le but de développer des partenariats à forte valeur ajoutée. Par ailleurs, le Medef a estimé que l'Algérie, notamment grâce aux apports considérables du secteur pétrolier (4e exportateur mondial de gaz naturel), a été "peu affectée par la crise", rappelant que l'Algérie a accumulé des réserves de change de 150 milliards de dollars et réussi à s'affranchir de sa dette externe, ce qui a rendu possible le lancement de trois plans consécutifs de soutien de la croissance par l'investissement, dont 150 Mds dollars sur la période 2010-2014.