" La politique de la ville porte bien mal son nom dans cette wilaya". Les familles qui attendent avec impatience des solutions à leurs éternels problèmes, sont toujours dans la misère et le besoin de tout. "Ce qu'il nous faut, c'est des mesures urgentes". C'est ce qu'affirment les familles vivant depuis de nombreuses années dans les bidonvilles. Les gens en ont ras le bol des cas " violence " et de " l'insécurité ". On ne parlera guère, sinon sur le mode fictif, des violences d'ordre économique, habituelles ou symboliques infligées aux couches populaires dans une société de plus en plus inégalitaire, pas plus que l'insécurité qui en résulte pour elles au plan matériel (professionnel, résidentiel, sanitaire, alimentaire...), mais aussi psychologique et existentiel. " Cette violence sociale s'aggrave, pour les générations issues de la tragédie nationale, des discrimination à l'embauche ou dans l'accès au logement, et autres droits….. " Les responsables du secteur en coordination avec d'autres services doivent libérer des terrains non litigieux pour postuler à des opérations et lancer des programmes de développement. A ce propos, nous avons signalé que plusieurs hectares ont été récupérés à travers plusieurs communes, une partie a été déjà servie aux programmes de logement destinés à promouvoir l'habitat rural groupé. Et afin d'éliminer l'habitat précaire, les services concernés doivent chercher d'autres sites pour de nouveaux quotas de logements, car le premier a été jugé insuffisant pour permettre l'éradication d'un grand nombre de logements précaires. A travers quelques communes des opérations tiroirs ont permis, également, de récupérer des terrains en relogeant des familles. Avec ces actions, la société civile pourra se transformer - terme à prendre également avec sa sensation habituelle - en une société véritablement civique où le pouvoir exécutif aura fait, en quelque sorte, le plein de ses exécutants pour traiter " ce qui déborde "