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La magie du scalpel tunisien
Tourisme médical
Publié dans Le Maghreb le 11 - 11 - 2010

Ils étaient quelque 72.000 patients étrangers à être reçus dans les cliniques tunisiennes en 2006 contre 43.000 en 2003, selon le ministère de la Santé publique tunisien. En 2008, les chiffres se sont affolés grimpant à plus de 176.000 patients maghrébins désabusés par le système de sante de leur pays. Economiquement, c'est la Baraka ! Le voisin récolte, annuellement, des millions d'euros que lui procure cette industrie médicale qui ne dit pas son nom. Une opération arithmétique simpliste démontrera qu'il s'agit de pas moins de 17.600.000 euros à raison de cent euros par personne. Les soins dont l'incidence financière n'est pas souvent apparente et peut s'élever à des milliers d'euros par patient donne le tournis. Il n'est pas souvent fait recours aux agences de tourisme médical qui ont connu une floraison, dès l'année 2004, pour pouvoir se soigner en Tunisie. Pour les Algériens, la proximité y est pour quelque chose mais pas autant que la quête d'efficacité et de discrétion, notamment pour les femmes. Et ils sont nombreux à priser cette destination pour se faire soigner. Les chiffres avancés par le ministre de la Santé tunisien révèlent quelque 176.000 personnes réparties entre Libyens et Algériens. Le nombre d'Algériens visitant le pays de Ben Ali varie quant à lui et dépasse allégrement le million de voyageurs. Des voyageurs nullement en quête d'exotisme, du moins une partie, celle attirée par les soins médicaux sous toutes les formes, esthétique, prothèse dentaire, réparatrice ou de procréation assistée. Les spécialités foisonnent autant que la technicité des praticiens qui maîtrisent, désormais les technologies de pointe. Les médecins et chirurgiens tunisiens connaissent désormais leur clientèle pour l'y avoir traitée depuis prés de 20 ans. Les chiffres officiels montrent qu'en 2008, près de 100 000 Libyens et Algériens se sont fait soigner en Tunisie pour toutes les spécialités médicales. Cela engrange une belle cagnotte qui vient renflouer l'économie tunisienne. Les recettes des soins médicaux dispensés aux étrangers ont atteint 55 millions de dinars tunisiens en 2006. Cela a renfloué les centres médicaux tunisiens qui prospèrent grâce aussi aux 150.000 curistes qui ont fréquenté annuellement les centres de thalassothérapie tunisiens. Les mêmes statistiques du ministère de la Santé publique attribuent à la clientèle étrangère, présente, la hausse enregistrée sur le chiffre d'affaires des cliniques qui s'élève à 24,1 %. Ce dernier chiffre d'affaires a atteint les 320 millions de dinars tunisiens, l'an dernier. C'est fou ce qu'un scalpel, une fois entre de bonnes mains, peut donner !
Car, c'est cette fameuse réputation qui auréole les chirurgiens tunisiens qui commencent à faire rêver, entre autres, les Algériennes à un petit ventre plat, à une paire de seins fermes ou à une bouche charnue et un visage sans rides. Mais en attendant et à défaut d'une opération d'implant mammaire, de rhinoplastie, d'un lifting, ou d'une liposuccion c'est de chasteté que beaucoup de ces dames s'inquiètent et y pensent discrètement. Il faut dire que cela est à moindre coût, pas plus de 400 euros et à nous la belle vie sereine ! Cela coûte cher d'être belle, les femmes l'ont compris et les médecins tunisiens aussi et en profitent. Les tarifs constituent un autre atout. Un lifting coûte 3500 euros, la moyenne des dépenses de chaque patient étranger est de 4000 euros. La Tunisie compte actuellement quelque 104 cliniques privées et occupe le 2ème rang sur le continent africain dans le domaine du tourisme de santé après l'Afrique du Sud.

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