Le sujet principal du Sommet du G20 qui se tient à Séoul, capitale de la Corée du Sud, semble se focaliser principalement sur la reprise économique. Selon nombre d'observateurs, il devrait y avoir des discussions sur " la croissance économique mondiale et la création d'emplois ". Il serait également question du système bancaire et de la réforme du FMI, déjà soulevée lors de la réunion des ministres des Finances. Ce sommet s'intéresse à d'autres questions importantes dont le système de marché pour les taux de change. Lors de leur rencontre-diner de jeudi, les dirigeants des pays membres du G20, ont discuté autour du sujet " L'économie mondiale et son cadre I ". Hier les discussions se sont poursuivies pour faire part des positions sur l'ordre du jour. Une session consacrée à " L'économie mondiale et son cadre II ". Le directeur général du Fonds monétaire international (FMI), Dominique Strauss-kahn, a fait un rapport sur la situation de l'économie mondiale durant le dîner de travail. Le président Lee de Corée du Sud a annoncé des efforts pour arriver à un accord significatif afin de présenter la vision et la direction de l'économie mondiale durant le sommet du G20 de Séoul. Il a également rappelé que les taux de change seraient le sujet principal du sommet avec la réforme du FMI, le filet de sécurité financière mondiale et le développement des pays sous-développés. Il a noté que " la lumière verte est allumée " comme les ministres des Finances et les gouverneurs des banques centrales ont convenu de se diriger vers un système de taux de change déterminé par les marchés et de s'abstenir de dévaluer les monnaies au cours de leurs négociations du mois dernier à Gyeongju. Les responsables présents ont noté que le sommet de Séoul serait un " point tournant pour le transformer en forum principal pour la coopération économique, sous le slogan " Shared Growth Beyonth The Crisis '' Croissance partagée au-delà de la crise'', le sommet est sans doute le plus grand événement diplomatique à avoir été organisé en Corée du Sud, en rassemblant les chefs d'Etats et de gouvernement des pays membres du G20, rapporte l'agence Yonhap. Toutefois, on laisse entendre que d'autres accords sur les questions sensibles ne sont pas garantis. Malgré des journées de discussions à Séoul, les responsables des Finances n'ont pas réussi à réduire leurs différents pour des mesures détaillées à la suite des ententes de Gyeongju. Dans ce contexte, la Corée du Sud et les Etats-Unis ne sont pas parvenus à s'accorder sur les questions encore en suspens de l'accord de libre-échange (ALE) et ce malgré des semaines d'intenses négociations." Nous nous sommes mis d'accord sur le fait que davantage de temps était nécessaire pour résoudre les problèmes et avons demandé aux ministres du Commerce extérieur de conclure dès que possible un accord acceptable pour les deux parties ", a déclaré Lee après son sommet avec Obama.L'impact de la " guerre des monnaies " persistante sur le commerce, fait dire à M. Karel De Gucht, Commissaire européen au Commerce : " Cela a certainement un impact sur l'ensemble de l'environnement commercial. Et je pense que le risque majeur, c'est une fuite en avant de la compétition pour une monnaie faible si nous ne stoppions pas cela. Or cela peut seulement être stoppé à l'échelle internationale, au niveau du G20. Mais actuellement, je pense que c'est de pire en pire ". Il espère que quelle que soit la réforme proposée, " et nous n'en savons pas plus pour l'instant, que cette réforme n'entreverra pas la commerce, et qu'il y aura une distinction très claire entre, disons, la politique monétaire et la politique commerciale. La politique commerciale doit être fondée sur l'ouverture, sur la concurrence, sur la réciprocité, mais ne doit pas être influencée par ce que j'appellerai des mesures restrictives ou des mesures qui au final aboutissent à du protectionnisme ".