Depuis 2006, le dialogue social et la concertation ont connu une certaine émergence. Les progrès réalisés dans le cadre de cette stratégie comportant des mesures dynamiques ont contribué à la stabilité politique et à la sérénité du climat social et, dans une large mesure, à la consolidation du développement national. Cette tendance positive qui se poursuit conformément au Pacte national économique et social dans un cadre de concertation permettant d'approfondir l'espace de dialogue, confirme la volonté du programme présidentiel de faire de ce mécanisme un instrument au service du développement, dans un cadre de concertation permettant d'approfondir l'espace de dialogue entre les différents partenaires. Aujourd'hui, il existe un large consensus sur la nécessité d'intensifier les efforts en cours pour améliorer et enrichir ce pacte et pour mobiliser davantage les partenaires au développement. L'avancée appréciable enregistrée par l'Algérie en matière de dialogue social et de concertation entre les partenaires économiques, sociaux et le gouvernement en termes de bipartite ou de tripartite, vient d'être salué par la 309e session du Conseil d'administration du Bureau International du travail (BIT). Une reconnaissance qui consacre la législation nationale fondée sur les "principes" et les règles du BIT et l'OIT. La conclusion en 2006 du Pacte national économique et social, est une réponse aux principes fondamentaux de ces deux institutions et surtout mis en œuvre pour assurer le droit à un emploi décent pour toutes les personnes, la promotion du développement économique et social, faire face aux grands défis, mais également pour construire une économie diversifiée. Les résultats de cette " Charte " salués à Genève par tous les participants à cette session, constituent l'une des priorités de la politique nationale de développement. Le plan d'action en vigueur depuis 2008, pour la promotion de l'emploi et la lutte contre le chômage, compose une approche économique privilégiant l'insertion dans le secteur productif et la valorisation de la ressource humaine par un soutien multiforme des actions de formation. Avec pour objectif la promotion sociale et une économie diversifiée et créatrice de richesses et d'emplois et la réduction de la dépendance des hydrocarbures, ledit pacte qui a pour socle la construction nationale et l'encouragement du dialogue national, vise à associer toutes les forces productives et les compétences autour de la politique nationale de développement économique et social. Ce cadre de modalités et de pratiques du dialogue social comme outil pour la conception, la mise en œuvre et la gestion d'un système visant l'extension de la protection sociale, est pris en charge par l'Etat dans toutes ses dimensions. Un choix qui prend en compte cette priorité et œuvre à sa promotion à travers la poursuite du renforcement de la concertation sociale et la consolidation du dialogue social qui demeure le garant de la préservation de la paix sociale. Un cadre approprié qui est en train de donner un contenu réel à l'ensemble de cette politique sociale et économique. Pour ce faire, le gouvernement semble résolue à jouer son rôle de " facilitateur " entre le patronat et l'UGTA dans le cadre de la tripartite, en vue de donner plus d'efficacité et de transparence à ce dialogue, afin de parfaire l'équilibre entre les exigences économiques et les aspirations sociales, la conciliation entre la préservation des droits des travailleurs et le renforcement des capacités de compétitivité de l'entreprise productive, la réhabilitation de la valeur du travail, la garantie du climat approprié pour le développement de l'entreprise productive et l'amélioration de la situation sociale des travailleurs et ce, à travers la promotion du dialogue et de la concertation. B. C.