Il est connu, à travers nombre d'expériences vécues de par le monde, par des Etats qui en ont rendu compte, qu'en matière de protection sociale les dépenses sont si élevées qu'il et difficile, pour ne pas dire impossible, que puisse exister même un minimum d'Etat providence. En présence d'un chômage endémique, où l'Etat ne peut recruter en masse dans la fonction publique et où les entreprises sont saturées en matière d'emplois, il faudrait compter sur une politique de solidarité. Solidarité entre générations pour ce qui concerne la retraite. Solidarité vraiment coûteuse entre employés et chômeurs. Coûteuse, dit on, mais indispensable. Aucun Etat ne peut s'épargner l'obligation d'une prise en charge d'un minimum de protection sociale en faveur de ses citoyens. Quelqu'un a dit, concernant le regard que doivent porter les pouvoirs publics sur les citoyens, qu'il faudrait considérer ces derniers comme de actionnaires de l'Etat. La protection sociale serait ainsi un dividende pour les citoyens. Selon ce constat, que faudrait-il faire l'absence de croissance économique entre un choix à faire entre le renforcement de la solidarité, dite coûteuse, et une politique de réduction du chômage, ou plutôt de lutte contre le chômage ? Concernant la lutte contre le chômage, tout avait été essayé. S'il y a une solution miracle, cela se saurait, car une telle solution n'est pas un secret défense. Il ne faudrait pas considérer un emploi saisonnier ou durable le temps d'un chantier ou même plus coût que cela comme un emploi réel et le mettre au bilan comme un emploi réel, alors qu'il aura cessé d'exister trois mois après. Il' n'y a plus aucun Etat qui affirme poursuivre la politique de plein emploi. Cela fait désormais partie du passé. Même en tant que slogan, il n'y a plus aucun Etat pour y recourir, même les partis populistes. Pour ce qui concerne une économie à ressource mono produit, le problème se pose encore d'une façon plus grave que pour ceux qui diversifient leur économie.