L'Algérie et le Japon ont procédé, hier à Alger, à la signature d' un accord qui vise à renforcer leur partenariat, dans d'autre domaines au delà des hydrocarbures, toute en mettant en évidence, la qualité de leur relations, notamment dans les domaines de la technologie, de l'énergie, des eaux et de la formation. Sachant que l'Algérie pourra bénéficier du savoir faire japonais, toute en profitant de sa technologie pour développer plusieurs secteurs qui s'annoncent prometteurs et générateurs de plusieurs nouveaux postes, à savoir : les énergies renouvelables, les domaines du chemin de fer, le dessalement de l'eau de mer…. S'agissant du même contexte, la visite de deux jours qu'effectue en Algérie le ministre japonais des affaires étrangères, Seiji Maehara, une première depuis 1962, entre aussi dans le cadre du renforcement des relations entre les deux pays. Dans ce cadre, une signature d'un mémorandum sur les consultations politiques entre les deux pays a été émargé respectivement par le ministre Algérien des affaires étrangère, Mourad Medelci et son homologue japonais. Ce mémorandum sera suivi par la signature, en 2011, de deux accords portant sur la non double imposition et sur la garantie et la promotion réciproque des investissements. "Nous nous sommes mis d'accord d'améliorer sans cesse le cadre juridique devant permettre aux opérateurs économiques japonais d'intervenir dans des conditions qui soit meilleures que jamais", a déclaré à la presse M. Medelci, à l'issue de la signature du mémorandum. Toute en annonçant la signature en 2011 de deux accords sur la non double imposition et sur la garantie et la promotion réciproque des investissements. M. Medelci, a précisé que les deux pays se sont engagés pour avoir des consultations "régulières" sur le plan politique. "Ce qui nous permettra donc, a-t-il dit, d'évaluer, à la fois et régulièrement, les relations bilatérales mais également d'échanger les points de vues sur les questions internationales". Pour sa part, le ministre japonais des Affaires étrangères, "a qualifié sa rencontre avec le chef de la diplomatie algérien de fructueuses, estimant que la technologie japonaise pourrait contribuer à l'épanouissement de celle de l'Algérie. Nous somme certain que notre technologie contribuera au développement du nouveau plan quinquennal", a déclaré M. Maehara. Le responsable japonais n'a pas manqué, également , de saluer le rôle leader de l'Algérie en Afrique, en affirmant qu'elle connaît actuellement une croissance économique "remarquable". En outre, il est utile de rappeler que le montant des importations de l'Algérie depuis le Japon, a atteint un milliard de dollars en 2007. Pour ce qui est des exportations de l'Algérie vers le japon, elles sont constituées essentiellement d'hydrocarbure.