"Pas moins de 1 000 entreprises industrielles ont été certifiées grâce au programme national de la promotion de la qualité, lancé en l'an 2000", a indiqué, hier, à Alger, le ministre de l'Industrie, de la PME et de la Promotion de l'investissement, Mohamed Benmeradi. Le ministre qui s'expriment à l'occasion de la célébration de la Journée nationale de la normalisation, n'a pas manqué de mettre en relief le thème de la qualité qui constitue un élément fondamental pour la certification de plusieurs entreprises selon les normes internationales. Pour le ministère de l'Industrie, de la PME et de la Promotion de l'investissement, la mise en place d'un système national de qualité est un maillon essentiel pour toute stratégie industrielle et une condition incontournable pour toute économie qui se veut être performante et partie prenante de la mondialisation. En effet, M. Benmeradi a expliqué, à ce propos, qu'"il témoigne de la volonté des pouvoirs publics de mettre l'accent sur les retombées bénéfiques de l'utilisation des normes par les opérateurs économiques nationaux en recourant aux techniques appropriées". Pour lui, la certification, le marquage et la labélisation sont autant d'outils qui contribuent à l'amélioration de la qualité des produits et augmentent leurs chances d'être exportés. Par ailleurs, le premier responsable du secteur de l'industrie a estimé que le "dynamisme" que connaissent actuellement les entreprises algériennes leur permettra de jouer un rôle important dans le développement du pays. Il a rappelé, dans une déclaration à la presse en marge de la cérémonie de célébration, que le gouvernement avait consacré, depuis deux ans, une enveloppe de 600 milliards de DA pour le développement de 200 entreprises publiques. De son côté, le directeur général de l'Institut algérien de normalisation (Ianor), Mohamed Chaïb Aïssaoui, a indiqué que les entreprises algériennes prennent de plus en plus conscience de l'importance de la normalisation, un passage obligatoire vers le développement économique et industriel. En outre, l'ouverture du marché algérien à la concurrence et l'émergence d'un vaste marché euro-méditerranéen et maghrébin obligent les PME/PMI algériennes à revoir leurs méthodes de management, à développer leur connaissance du marché et à renforcer leur compétitivité.