La 7e session du comité exécutif de l'Union parlementaire arabe a débuté, hier, à Amman (Jordanie) en vue de parachever les préparatifs du prochain congrès de l'Union qui se tiendra à Doha en février prochain. Seize pays arabes participent à cette réunion des parlementaires et juristes arabes. Il s'agit de l'Algérie, la Jordanie, la Palestine, la Syrie , le Liban, l'Irak, l'Egypte, la Tunisie, le Maroc, l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, le Bahreïn, le Qatar, le Koweït, le Soudan et d'Oman. C'est ainsi que l'Algérie est représentée par le président de la commission des affaires étrangères, de la coopération internationale et de la communauté algérienne établie à l'étranger du Conseil de la Nation, M. Brahim Boulahia. Cette réunion des experts parlementaires et juristes arabes membres de l'Union interparlementaire arabe (UIPA) sera l'occasion d'examiner le projet de la stratégie de développement de l'UIPA. Le président de la Chambre des parlementaires, Faisal al-Fayez, a indiqué que cette réunion du comité exécutif de l'UIPA aura comme ordre du jour des sujets importants aussi bien arabe, régional et international. Al Fayez a noté avec satisfaction la décision du comité exécutif de la publication d'une revue pour garder les contacts avec les membres de l'Union d'autant que les thèmes de la revue seront bénéfiques à tout un chacun. D'autre part, le président de la Chambre des parlementaires a annoncé l'idée de convoquer une conférence parlementaire arabe pour activer le rôle des femmes dans la vie publique et la vie politique, exprimant son soutien à la Chambre des représentants du centre régional de formation des études parlementaires et juridiques, car "la formation, dit-il, lors de l'ouverture de cette réunion, est un élément essentiel de la réussite." D'autre part, Al Fayez a appelé à travailler dur pour assurer le succès de la prochaine réunion du parlement afro-arabe qui se tiendra l'an prochain en raison des intérêts politiques, sociaux et culturels, qui unissent le monde arabe sur ce continent, soulignant que "nous attachons de l'importance à nos relations avec l'Afrique en particulier." Pour sa part, le président de l'Union et président du Conseil national palestinien, Salim Ezanoun, a déclaré que la direction palestinienne a réagi positivement à tous les appels et est entrée en négociations, directes et indirectes avec Israël, mais cette dernière a insisté pour ne pas arrêter la construction de colonies pour une période déterminée. Ce qui a forcé les Palestiniens à revenir vers les Etats arabes qui "ont pris une position unie et courageuse de ne reprendre les négociations qu'après la cessation complète des colonies de peuplement, en particulier à Al Qods tout en identifiant des référence claires et précises et en déterminant le délai pour les négociations" . De plus, M. Zanoun a appelé, au nom du Conseil national palestinien, ses compatriotes à n'épargner aucun effort pour mettre fin à la division palestinienne et réaliser l'unité nationale, tout en appelant les Arabes à suivre la décision courageuse d'activer la question palestinienne en quête de la reconnaissance d'un Etat palestinien indépendant. Par ailleurs, et lors de la réunion de la commission des experts arabes pour l'étude du projet de l'Union interparlementaire 2010-2015, les membres réunis ont recommandé de travailler sans pour autant apporter le moindre changement à la forme juridique de l'Union interparlementaire. Répondant ainsi à la demande effectuée à travers un nouveau projet de la nouvelle stratégie qui propose des modifications de la forme juridique de l'Union internationale et pour établir un nouvel accord avec l'Organisation des Nations unies ou de le transformer en une organisation internationale. Le rapport final du comité d'experts réfute la classification des parlements du monde entier entre "démocratique" et "antidémocratique", en justifiant que les critères pour la classification "manquent d'objectivité car ne prenant pas en compte les spécificités culturelles et historiques de chaque pays et est donc incompatible avec le principe de non-ingérence dans les affaires intérieures des Etats." Enfin, il est donc prévu que le Comité exécutif approuve le rapport de la commission d'experts tout en parvenant à une position commune et unifiée du groupe arabe sur la stratégie à suivre pour la présenter au Comité exécutif de l'Union interparlementaire lors de sa prochaine réunion.