Promotion de la bonne gouvernance, représentativité féminine au sein des organes de décision et rôle des parlementaires africains dans la promotion d'un commerce international plus juste. Ce sont les trois points inscrits à l'ordre du jour du 27e congrès de l'Union parlementaire africaine (UPA) qui se tiendra le 29 novembre prochain au Palais des nations à Alger. Avant cela, ce palais abritera, samedi 27 novembre, la 45e session du comité exécutif de cette organisation et, dimanche 28 novembre, une réunion des femmes parlementaires africaines. Selon le chargé de la communication du Conseil de la nation, cette manifestation « permettra de montrer le rôle du législateur africain pour mettre en œuvre des textes qui accompagnent les réformes en cours dans chaque pays de ce continent ». En cela, ajoutera-t-il, « les 40 pays qui vont être représentés à Alger à travers quelque 350 délégations répondent déjà à un des objectifs de l'UPA ». Cet objectif est celui d'« encourager les rencontres et les consultations entre les parlementaires africains », précisera-t-il. Il y a également le fait qu'une trentaine de personnalités représentant des organismes et des institutions régionales et internationales seront au rendez-vous. Une présence, indiquera notre interlocuteur, qui appréciera les efforts qui sont accomplis dans le domaine « de la représentativité populaire, la diplomatie parlementaire et les questions de droits de l'homme » en Afrique. Le choix porté sur l'Algérie pour abriter cette manifestation a été pris lors de la 44e session du comité exécutif de l'UPA tenue à Rabat (Maroc) en mai dernier. Cet événement acquiert aujourd'hui toute son importance quand on sait que l'Algérie n'a pas organisé une conférence d'une telle ampleur à l'échelle continentale dans le domaine parlementaire depuis 1984. C'est pourquoi d'ailleurs une commission nationale parlementaire (APN-Conseil de la nation) a été installée, le 23 octobre dernier, pour assurer la réussite de cette rencontre africaine. L'UPA est une organisation parlementaire continentale créée le 13 février 1976 en Côte d'Ivoire. La capitale, Abidjan, abrite le secrétariat général qui est géré par un secrétaire général, actuellement le Soudanais Abdallah Abdelkader. Il a été élu pour un mandat de quatre ans par le comité exécutif et plébiscité par le congrès tenu en octobre 2003 à Accra (Ghana). Le congrès des présidents des Parlements, qui se réunit en session ordinaire une fois par an, est présidé par le Parlement national du pays abritant ses travaux et regroupe les présidents des Etats membres de l'union ou leurs représentants et délégués.