L'APC de Béjaïa s'est affairée, durant le semestre écoulé, au curage des oueds traversant la ville . L'opération longtemps omise, a nécessité de grands moyens pour réhabiliter ces oueds. Ainsi, l'oued Damous bordant la route des Aurès a fait l'objet de deux opérations l'une sur une longueur de 01 km à partir du croisement avec la rue de la Liberté, et la deuxième, prenant naissance en sens inverse à partir des points de rencontre de RN 9, les affluents de l'oued Seghir ont subi le même toilettage, quant à l'oued Seghir lui-même principal cours d'eau de la ville de Béjaïa, outre, le toilettage, l'APC envisage dans son programme à cours terme le revêtement du lit de l'oued afin de faciliter les prochaines opérations. Sur le même registre d'assainissement, un programme de curage du réseau de la ville est annoncé. Celui-ci s'effectuera conjointement avec les services de l'ONA, l'Office national de l'assainissement qui a déjà établi un constat du réseau, qui est scindé en 05 zones, réseau de la haute ville, de la Plaine, de la zone industrielle, de Sidi Ahmed et d'Ihadadene. On notera que ces réseaux, selon l'office, ont un taux de colmatage assez élevé, d'où la nécessité de lancer les opérations dans l'immédiat. En outre, on signalera que la ville de Béjaïa est traversée par plusieurs affluents d'oued et a la particularité d'avoir des réseaux d'assainissement à ciel ouvert. Ces deniers auraient été construits avant le développement de la ville, ce qui fait qu'aujourd'hui, il n'est pas rare de voir des promotions immobilières et même l'enceinte de l'université M. Mira érigées aux abords de ce réseau.