Le mouvement Hamas a affirmé lundi que la résistance palestinienne a réussi à déjouer les plans des forces de l'occupation israélienne lors de leur agression barbare contre la bande de Ghaza, il y a deux ans. Dans un communiqué reproduit par des médias, le Hamas a souligné que la résistance palestinienne a réussi à mettre en échec les attaques de l'armée d'occupation israélienne et à déjouer ses plans lors de ses agressions barbares contre Ghaza. "Le Hamas n'a pas cédé et n'a pas reconnu l'entité israélienne", a affirmé le mouvement palestinien dans ce communiqué, ajoutant qu'"il continue à défendre le peuple palestinien" face à l'armada militaire israélienne. L'occupant israélien avait prétendu que ses offensives ne dureraient que trois jours, mais ces dernières se sont poursuivies durant 22 jours, en dépit des appels de l'ONU à mettre fin à cette offensive d'envergure et les condamnations de la communauté internationale, rappelle le Hamas dans le texte. Ces agressions israéliennes injustifiées qui ont débuté le 27 décembre 2008 et s'étaient poursuivies jusqu'au 18 janvier 2009, ont fait plus de 1.400 martyrs et quelque 5.000 blessés palestiniens, sans compter les destructions des maisons palestiniennes, des écoles et des édifices publics de ce territoire, soumis au blocus israélien depuis près de quatre ans. Notons par ailleurs qu'un responsable de haut niveau du Fatah a exhorté lundi le mouvement palestinien Hamas à accélérer ses efforts de réconciliation avec le Fatah afin de prévenir la bande de Gaza d'une autre offensive israélienne."La réconciliation est devenue urgente et importante, surtout avec les récentes menaces israéliennes de lancer une nouvelle guerre dans la bande de Gaza", a indiqué Saëb Erekat, un membre du Comité central du Fatah. M. Erekat, négociateur en chef palestinien au dialogue de paix, a fait ces remarques à l'occasion du 2e anniversaire de l'offensive israélienne "plomb durci", l'incursion militaire d'Israël de trois semaines dans la bande de Gaza, qui a tué plus de 1.400 Palestiniens et a détruit des milliers de maisons. "L'augmentation des divisions entre les Palestiniens pourrait être prise par Israël ou par les Etats-Unis, et cela ne sert pas aux intérêts palestiniens", a indiqué M. Erekat. Le Hamas et le Fatah, deux mouvement palestiniens, ont résolu plusieurs questions controversées lors des dialogues de réconciliation tenus à Damas pendant ces derniers mois, qui ont abordé la restructuration de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) et les arrangements concernant les élections. Cependant, les deux groupes rivaux ne sont pas parvenus à un consensus sur le partage du pouvoir de sécurité. L'appel de M. Erekat a été lancé au moment où la violence se multiplie le long des frontières Gaza-Israël, les militants palestiniens tirant des roquettes sur le territoire israélien et les forces israéliennes répondant avec des frappes aériennes intensives. Il est utile de relever que des dizaines de milliers de Turcs se sont présents dimanches au port de Sultanahmet d'Istanbul pour accueillir le retour de Mavi Maramar, le navire amiral de la flottille humanitaire inernationale pour Gaza, attaquée en mai par des commandos de l'armée israélienne. Ils sont salué le retour du navire en agitant les drapeaux palestiniens et en scandant des slogans anti-israéliens. La flottile humanitaire, avec 587 activistes de 37 pays et des secours humanitaires à bord, avait parti le 22 mai pour Gaza pour tenter de briser le blocus israélien de ce territoire palestinien. Des commandos issraélienns avaient attaque la flotille sur la mer, tuant neuf activistes et en blessant 54 autres. Bulant Yildrim, président de la Fondation pour les droits de l'homm, des libertés et des secours humanitaires, organisateur de la flottille de Gaza, a déclaré à la foule qu'il était fier d'avoir été en mesure de démontrer la résistance. Le Mavi Marmara a été conduit dans le port à 11H00 locales et (11H00 GMT) au milieu des fanfares et de feu d'artifice et des ballons ont été libérés à son arrivée. Le navire sera ouvert au public pendant un mois avant d'être conduit au chantier naval de Tuzla pour être réparé.