Le représentant de l'Iran à l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), Mohammad Ali Khatibi, a déclaré que le prix du pétrole pourrait atteindre 100 dollars le baril, a rapporté le 27 décembre la chaîne de télévision locale Press TV. "Il est possible que le prix du pétrole atteigne 100 dollars le baril", a affirmé M. Khatibi, mais du fait qu'il existe actuellement un équilibre entre l'offre et la demande sur le marché, "il semble peu probable que l'OPEP organise une réunion d'urgence", a-t-il ajouté. " De son côté, le ministre koweïtien du pétrole a indiqué cette semaine en marge d'une réunion des pays arabes exportateurs de brut au Caire que l'économie mondiale peut supporter un baril de brut aux alentours de 100 dollars. Sous l'effet de l'hiver rigoureux, les cours de l'or noir ont atteint un plus haut en 26 mois à New York, autour de 92 dollars.hier vers vers 14H10 GMT/15h10 HEC, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" pour livraison en février s'échangeait à 91,09 dollars, en recul de 40 cents par rapport à la veille. Bien qu'en léger repli, les cours restent très proches de leur pic du début de semaine. Ils avaient alors atteint 91,88 dollars, leur niveau le plus élevé depuis octobre 2008. "Le marché est vraiment calme à cause des fêtes, et de nombreux intervenants sont en vacances", a observé Andy Lipow, de Lipow Oil Associates. "Le marché se tourne maintenant vers janvier et février, période où la demande d'essence est à son plus bas niveau de l'année", a-t-il ajouté. "Mais les prix vont rester soutenus par la demande de gazole et de produits distillés, qui progresse dans le monde, surtout avec les basses températures" qui renforcent la consommation de fioul de chauffage. Faute de publication d'indicateurs aux Etats-Unis, les intervenants du marché pétrolier attendaient les chiffres du département américain de l'Energie (DoE) sur l'évolution des stocks pétroliers du pays. Ils seront publiés jeudi, avec un jour de retard sur le calendrier habituel en raison des fêtes de Noël. Les analystes s'attendent à une nouvelle chute marquée des réserves de brut. Elles ont déjà plongé d'environ 15 millions de barils sur la première quinzaine de décembre, en raison d'une demande ferme et des ajustements de stocks qu'effectuent les raffineurs en fin d'année pour payer moins d'impôts. Mais ils anticipent une hausse des stocks d'essence, car "la tempête de neige dans le Nord-est (des Etats-Unis) a affecté la demande à hauteur de plusieurs millions de barils", plaçant le marché sous pression, a expliqué M. Lipow.