"La virtualisation est un concept qui a été mis au point pour la première fois dans les années 60 par IBM. Il permet la partition d'une vaste gamme de matériel mainframe et optimiser l'utilisation du matériel", a indiqué, hier, le chef de service IT système et support de l'opérateur téléphonique Nedjma. L'opérateur Nedjma qui a tenu à consacrer sa 27e et dernière session de formation pour l'année 2010 à la virtualisation. Celle-ci a été assurée par M. Mounir Khaldi, qui a précisé que "les grandes entreprises, ont tendance, aujourd'hui à recourir à la virtualisation afin de gagner de la place dans les salles de serveurs, faciliter les installations et les redémarrages après incidents, et développer et sécuriser les réseaux d'entreprise". L'approche adoptée pour la virtualisation consiste, selon M. Khaldi, à insérer une fine couche logicielle directement sur le matériel informatique ou sur un système d'exploitation hote ; contenir sur la couche logicielle un moniteur de machine virtuelle ou "hyper viseur" qui alloue les ressources matérielles de façon dynamique et transparente ; faire fonctionner plusieurs systèmes d'exploitation simultanément sur un seul ordinateur physique et partager leurs ressources matérielles ; encapsuler une machine complète, notamment le processeur, la mémoire, le système d'exploitation et les périphériques réseau, étant donc totalement compatible avec tous le systèmes d'exploitation. Il est donc possible d'exécuter en toute sécurité plusieurs systèmes d'exploitation et applications en parallèle sur un seul ordinateur, chacun ayant accès aux ressources requises au moment voulu. Le chef de service a indiqué, par ailleurs, qu'"une infrastructure virtuelle permet de partager les ressources physiques de plusieurs machines à l'échelle d'une infrastructure globale". Ceci, a-t-il poursuivi "en regroupant tous les serveurs avec les réseau et le stockage en un pool unifié de ressources informatiques". "Cette optimisation des ressources apporte une flexibilité accrue dans l'entreprise et entraîne la diminution des dépenses d'investissement et d'exploitation", a indiqué M, Khaldi. S'agissant du même contexte, le professeur a expliqué que "la virtualisation permet de réduire une moyenne de 1 000 serveurs physique en seulement 50 serveurs". En termes de réseau, "elle permet de passer d'un taux de 3 000 câbles à 3 00 câbles", a-t-il ajouté. Concernant, les sources énergétiques, "la virtualisation peut réduire les sources énergétiques de 400 jusqu'a 20 sources", a conclu le responsable des services IT. En outre, M. Mounir Khaldi, a affirmé que "le même concept de la virtualisation serveur s'applique sur la partie PC client qui consiste à centraliser les PC sur une infrastructure centralisée en bénéficiant ainsi d'une réduction de temps et coûts d'intervention support". La virtualisation permet également, selon ces dires, "d'exploiter plus efficacement les ressources matérielles existantes. Les entreprises obtiennent des résultats exceptionnels lorsqu'ils adoptent les solutions d'infrastructure virtuelle, à savoir l'accroissement des taux d'utilisation pour les différents serveurs, une économie annuelle pour chaque charge de travail virtualisée, la possibilité de provisionner de nouvelles applications en quelques minutes (contre plusieurs jours ou semaines), une amélioration du 85% de délai de récupération après une panne".