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Logique rentiére des politiques entre 1962/2011 et urgence d'une transition démocratique pacifique en algérie
Publié dans Le Maghreb le 27 - 01 - 2011

3-La période historique de 1999 à 2011 : la rente toujours la rente
Ce président démissionne et des élections sont programmées le 08 avril I999 avec l'élection d'un Président qui promet de rétablir l'Algérie sur la scène internationale de relancer la croissance économique pour atténuer les tensions sociales, et de mettre fin à l'effusion de sang qui sera verra plus tard le référendum sur la réconciliation nationale avec un vote massif en faveur de la paix. Un chef de gouvernement est nommé après plus de 8 mois d'attente mais son mandat sera de courte duré, à peine une année, du fait des conflits de compétences. Un second chef de gouvernement lui succèdera mais qui démissionne, tout en se présentant candidat à la présidence avec comme conséquence une dualité dans les rangs du FLN dont il est tissu. Il est remplacé par le Secrétaire général du RND. Viennent ensuite les élections du 08 avril 2004 qui sont largement remportées par le précédent Président avec trois chefs de gouvernement successifs : premièrement le secrétaire général du RND qui a été chargé des élections de 2004, puis le secrétaire général du FLN courant 2007, ce parti avec les élections successives étant devenu majoritaire tant au niveau de l'APN que du Sénat, avec peu de modifications dans la composante ministérielle puisque l'ancien chef de gouvernement n'a pu nommer aucun ministre entre mai 2006 et juin 2008, assistant d'ailleurs à la même composante à quelques variantes près depuis 10 années, idem pour les walis et les postes clefs de l'Etat. Puis à nouveau courant 2008, voilà le retour du secrétaire général du RND qui sera chargé des élections d'avril 2009. C'est également durant cette période courant novembre 2008 qu'est amendée la constitution non pas par référendum mais à la majorité des deux chambres. Les députés et sénateurs feront comme leurs prédécesseurs se faire voter un salaire de plus de 300.000 dinars par mois, plus de quatre fois le salaire d'un professeur d'université en fin de carrière. Cet amendement ne limite plus les mandats présidentiels, tout en supprimant le poste de chef de gouvernement en le remplaçant par celui de premier ministre consacrant un régime présidentiel. Dans la foulée l'élection présidentielle s'est tenue le 09 avril 2009 où l'ancien président est réélu pour un nouveau mandat de cinq années (2009/2014) en promettant la création de trois millions d'emplois durant cette période et d'augmenter le pouvoir d'achat des Algériens. Mais fait nouveau, une crise mondiale sans précédent depuis la crise d'octobre 1929 est apparue en octobre 2008. Comme en 1986, courant 2008/2009 différents responsables politiques déclareront à la télévision officielle que la crise ne touche pas l'Algérie du fait de la non connexion avec le système financier mondial, de la non convertibilité du dinar et de l'importance des réserves de change oubliant que les dépenses réelles c'est-à-dire le plan de financement est largement tributaire du cours des hydrocarbures. C'est également durant cette période où nous assisterons à deux politiques socio-économiques contradictoires : la période 2000/2004 où existe une volonté de libéralisation du moins à travers les textes juridiques avec l'accord signé pour une zone de libre échange avec l'Europe applicable depuis le 01 septembre 2005, une nouvelle loi sur l'investissement , sur la privatisation , les lois sur l'électricité et le transport du gaz par canalisation et l'amendement de la loi sur les hydrocarbures autorisant l'investissement étranger sans limites. Revirement durant la période 2006/2010, où sous la couverture patriotisme économique est amendée la loi des hydrocarbures qui postule pour ce segment que la Sonatrach sera majoritaire au moins de 51% tant à l'amont, l'aval que pour les canalisations , la loi de finances complémentaire 2009 avalisée par la loi de finances 2010 où est introduit la préférence nationale avec pour le commerce 70% pour les Algériens et 30% pour les étrangers et pour les autres secteurs 51% pour le national minimum et 49% pour les étrangers étendue en 2010 également aux banques. Dans ce cadre, le 11 juillet 2010 est adopté le décret présidentiel sur la réglementation des marchés publics, prévoyant une profonde révision de la réglementation en vigueur depuis près d'une décennie, la marge de préférence nationale passant de 15% à 25% dans les appels d'offres. Le texte prévoit aussi l'obligation de recours exclusif à l'appel d'offre national quand le besoin du service contractant est en mesure d'être satisfait par un produit ou une entreprise algérienne.
4 -Non proportionnalité entre impacts économiques et dépenses monétaires
La période de 2000 à 2009 devait être consacrée à asseoir un Etat de droit avec la réforme des institutions, du système financier poumon des réformes, du secteur agricole et l'accélération des privatisations. L'objectif était une dynamisation de la production et des exportations hors hydrocarbures. Le pré programme de soutien à la relance économique reposant sur les dépenses publiques (plus de 7 milliards de dollars US) ayant eu lieu avant 2004, celui programmé entre 2004/2009 clôturé à plus de 200 milliards de dollars US mais dont le bilan n' a pas eu lieu ne sachant pas si ces montants ont été intégralement dépensés. Et l'on a programmé 286 milliards de dollars entre 2010/2014 dont 130 milliards de dollars de restes à réaliser de la période 2004/2009 montrant une mauvaise gestion à tous les niveaux et un gaspillage des ressources financières en fait les hydrocarbures propriété de tout le peuple algérien. Durant cette période, comme durant la période 1980/1985, du fait de la compression de la demande sociale durant la période du terrorisme, demande qui a explosée depuis 2000, la priorité a été accordé aux infrastructures et aux logements qui ne sont qu'un moyen du développement et non au management stratégique de l'entreprise seule source permanente de la richesse. D'autant plus que l'on se rendit compte du fait de la mauvaise gestion à tous les niveaux, les effets escomptés ne sont pas proportionnels aux dépenses avec une corruption socialisée de la BADR, de Khalifa, de la BCIA, BNA ,BEA ,BDL bon nombre d'agences du CPA et d'autres banques et d'entreprises publiques dont Sonatrach, le projet du siècle autoroute Est-Ouest , et bien entendu qui touche tous les autres secteurs de l'économie nationale ce qui a fait dire aux observateurs que le risque est de passer de l'ancien terrorisme à un autre - entendu la corruption- plus mortel pour le pays . D'autant plus qu'il a été programmé une nouvelle enveloppe de 256 milliards de dollars dont 130 milliards de dollars de restes à réaliser de la période 2004/2009 donc des réévaluations exorbitantes, et se pose cette question, l'Algérie aura t- elle cette capacité d'absorption de cette importante masse monétaire et ne risque t- on pas d'assister avec le divorce objectifs ambitieux, moyens de réalisation limités surtout par la ressource humaine dévalorisée et la faiblesse d'une régulation claire , faute d'institutions adaptées à la transition, à l'accélération de la mauvaise gestion pour ne pas dire corruption ? C'est dans ce cadre, que l'on assiste à une relative aisance financière ( plus de 146 milliards de dollars de réserve de change courant 2010 et un stock de la dette inférieur à 4 milliards de dollars US qu'il s'agit de ne pas confondre avec le service de la dette (moins de 1 milliard de dollars ) mais une régression économique et sociale (exportation) ors hydrocarbures inférieure à 3% du total) et un taux de croissance de 1,6% en 2006, inférieur à 4% moyenne entre 2000/2010, donc une faible création d'emplois à valeur ajoutée malgré des dépenses monétaires sans précédent. Il s'ensuit un taux de chômage selon l'organe officiel ONS, de 11,6%,mais plus de 20%, selon les organismes internationaux , avec des tensions de plus en plus criardes avec le retour de l'inflation- plus de 4% selon l'officiel en 2007, 4,7% en 2008, plus de 5,7% pour 2009,4,5% en 2010 mais 12% selon certains organismes internationaux indépendants et donc la détérioration du pouvoir d'achat de la majorité avec une nette concentration du revenu au profit d'une minorité de couches rentières, détérioration accélérée par un endettement croissant surtout des couches moyennes laminées. Aussi les réévaluations( dont une partie de surcoûts) estimées à environ 20/25% en moyenne , certains projets atteignant plus de 40% deviennent inquiétants par rapport aux normes internationales concernant la majorité des projets. Cela est corroboré par les scandales financiers expliquant que l'Algérie selon les organismes internationales est classée à un niveau de corruption très élevé entre 2004/2010, le problème n'étant pas tant le financement mais l'utilisation rationnelle des ressources financières. Surtout , avec les impacts de la crise mondiale actuelle qui engendrera de nouvelles mutations économiques, monétaires et énergétiques entre 2015/2020 qui auront un impact sur l'économie algérienne, crise systémique qui sera d'une longue durée du fait des impacts mondiaux (l'interdépendance des économies) et selon l'avis unanime des observateurs internationaux jusqu'en 2013/2014 si les thérapeutiques appliquées s'avèrent efficaces.
Ce qui n'est pas évident, car les fondamentaux de la crise sont toujours là, à savoir la dominance de la sphère financière sur la sphère réelle et les distorsions entre l'envolée des profits spéculatifs et la baisse du salaire réel comme en témoigne le taux de chômage élevé aux USA et en Europe. Or, comme en 1986, courant 2008/2010 différents responsables politiques déclareront à la télévision officielle que la crise ne touche pas l'Algérie du fait du la connexion avec le système financier mondial, comme s'il fallait s'en féliciter, de la non convertibilité du dinar et de l'importance des réserves de change. Tout en devant être attentif à l' évolution du cours du dollar par rapport à l'euro qui représente 60% des importations algériennes ayant perdu plus de 40% de sa valeur depuis le 01 janvier 2000 (cotation 0,98 dollar un euro), le prix de cession du gaz connaît une chute d'environ 40% depuis une année, ( 4/5 dollars le MBTU) , avec l'entrée du gaz non conventionnel surtout aux USA, posant la problématique de la rentabilité des deux nouveaux GNL ( Arzew et Skikda).


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