Le Parlement panafricain condamne tout plan de déplacement forcé des Palestiniens de leur terre    Le président de la République reçoit le ministre des Affaires étrangères de la République du Niger    Le ministre des Travaux publics et des Infrastructures de base en visite de travail en Mauritanie à partir de mercredi    USTHB: les équipes titulaires de brevets d'invention honorées    Ports: plusieurs mesures pour le passage au travail en continu avant fin février    Magramane s'entretient avec le vice-président du CICR    Attaf reçoit le ministre nigérien des Affaires étrangères et de la Coopération    FAF: six grands axes pour le développement du football national    Accidents de la circulation: 34 morts et 1641 blessés en une semaine    Bouira : une caravane médico-sociale dans les zones rurales en prévision du mois de Ramadhan    CAN-2026 féminine/Algérie-Soudan du Sud: la sélection nationale boucle sa préparation    Le Conseil de sécurité tient mardi une réunion sur la situation en Palestine    Zelensky se dit prêt à démissionner s'il le faut pour la paix ou pour l'adhésion à l'Otan    Le bloc conservateur CDU/CSU remporte les élections anticipées au Bundestag    L'Algérie attire l'intérêt de 37 entreprises pour investir dans les hydrocarbures    «La décision reflète la fidélité au message de Novembre et aux martyrs pieux»    Celui que l'on surnomma «le Kenyan Blanc»    Ligue 1 Mobilis : Le MCA s'impose face au PAC et conforte sa place de leader    Nouveau record d'Algérie pour Souad Azzi    Rencontre entre le nouveau wali et la société́ civile    Candidat des néonazis à la présidence en Ukraine    L'auteur du vol des portables dans les mailles de la police    Deux dealers en possession de 377 capsules de psychotropes arrêtés    Une route impraticable    Merad visite le siège de la Direction générale du trafic du Ministère espagnol de l'Intérieure    « La consécration constitutionnelle de tamazight a porté ses fruits sur le terrain »    Mas Puro Verso à Montevideo, le paradis des lecteurs    Ballalou réaffirme l'intérêt de l'Etat pour La Casbah d'Alger    Rebiga rend hommage à Managua aux héros de la République du Nicaragua    APN : le ministre de la Culture présente l'état et les perspectives du secteur devant la Commission de la culture, de la communication et du tourisme    Le ministre des Sports appelle la presse nationale à faire front face aux attaques extérieures    Chanegriha salue la dynamique diplomatie    Décès de trois militaires à Ain Temouchent: Boughali présente ses condoléances    Ballalou réaffirme l'intérêt de l'Etat pour la Casbah d'Alger en tant que monument culturel, touristique et social    Le ministre de l'Intérieur installe Kamel Berkane en tant que nouveau wali    Un Bastion de l'Élite        L'Algérie happée par le maelström malien    Un jour ou l'autre.    En Algérie, la Cour constitutionnelle double, sans convaincre, le nombre de votants à la présidentielle    Algérie : l'inquiétant fossé entre le régime et la population    Tunisie. Une élection sans opposition pour Kaïs Saïed    BOUSBAA بوصبع : VICTIME OU COUPABLE ?    Des casernes au parlement : Naviguer les difficiles chemins de la gouvernance civile en Algérie    Les larmes de Imane    Algérie assoiffée : Une nation riche en pétrole, perdue dans le désert de ses priorités    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Les manifestants ne décolèrent pas
Yémen, Bahreïn, Jordanie
Publié dans Le Maghreb le 27 - 02 - 2011

D'importants chefs tribaux yéménites ont annoncé hier devant un vaste rassemblement près de Sanaa leur ralliement à la contestation du président du Yémen Ali Abdallah Saleh. Il s'agit des chefs de deux des plus importantes tribus du pays où la structure clanique est très importante, les Hached et les Baqil. Cette annonce intervient au lendemain d'une journée de forte mobilisation à travers le pays où des dizaines de milliers de personnes ont participé à des prières collectives et des marches exigeant "la chute du régime". Ce ralliement, après celui de l'opposition parlementaire et des rebelles zaïdites (chiites) dans le Nord, élargit encore le cercle des contestataires du régime de Saleh, au pouvoir depuis 32 ans. Aden, la grande ville du Sud à la pointe de la contestation, a vécu dans la nuit "de véritables scènes de guerre menées par des éléments de la garde républicaine (corps d'élite de l'armée) qui ont pris pour cible des jeunes innocents voulant manifester pacifiquement", selon un habitant. Des sources médicales ont fait état de quatre morts et d'au moins 40 blessés. L'intervention musclée des forces de sécurité a eu lieu en dépit d'un ordre donné jeudi par Saleh de protéger les manifestants pacifiques. Mais le ministère de la Défense a démenti, en citant une source de sécurité à Aden, des tirs des forces de l'ordre sur des manifestants, affirmant que les violences sont le fait de séparatistes sudistes militant pour l'indépendance du Sud-Yémen, qui était un Etat indépendant avant 1990.
Au Bahreïn, le "dialogue national" censé sortir le royaume de la crise où il est plongé depuis près de deux semaines n'a pas encore commencé, selon des responsables de l'opposition. Le peuple doit avoir "des garanties. Il a besoin de clarifications sur (...) l'ordre du jour et la durée" des discussions, a notamment expliqué un élu de l'opposition chiite (le Wefaq), Khalil al-Marzouk. Le roi Hamad ben Issa Al-Khalifa a désigné son fils, le prince Salman Ben Hamad Al-Khalifa, pour conduire le dialogue avec toutes les composantes de l'opposition, qui conteste la monarchie sunnite dans cet archipel à la position stratégique et allié clef des Etats-Unis dans le Golfe. Vendredi, des dizaines de milliers de personnes, en majorité des chiites, ont défilé dans la capitale Manama, et samedi, des manifestants continuaient d'occuper la place de la Perle, dans le centre de la capitale, pour réclamer le départ des Al-Khalifa. Les revendications de l'opposition ne vont pas aussi loin: toutes tendances confondues, elle demande de profondes réformes pour établir une véritable monarchie constitutionnelle. Pour sa part, l'opposition jordanienne a décidé de monter d'un cran son mouvement de contestation, accusant samedi le gouvernement de "manque de sérieux" dans les réformes. "Le régime doit comprendre que les réformes sont la seule voie pour sa survie et plus elles tardent, plus les demandes de réformes augmenteront", a déclaré un membre du comité exécutif du Front de l'Action Islamique (FAI) Zaki Bani Rsheid. Les réformes demandées par le FAI, le plus grand parti d'opposition, sont similaires à celles formulées par les partis de gauche, les rassemblements tribaux, les universitaires et les retraités militaires. Les islamistes appellent à l'élection du Premier ministre, au lieu qu'il soit désigné par le roi comme c'est le cas actuellement. La gauche souhaite le retour à la Constitution de 1952, adoptée par le roi Talal, grand-père du roi Abdallah II, et amendée 29 fois depuis, en donnant des pouvoirs plus grands à la monarchie. Tous veulent le "jugement des corrompus". Au lendemain d'un rassemblement de milliers de manifestants à Amman, le FAI et la confrérie des Frères musulmans devaient se réunir samedi soir pour "étudier les mesures à prendre", a dit Zaki Bani Rsheid. Parmi celles-ci: "un délai d'un mois qui sera donné au gouvernement pour réaliser les réformes, au cours duquel nous poursuivrons la contestation et les manifestations". "Nous n'avons plus confiance dans les promesses du gouvernement qui clairement cherche à gagner du temps et à calmer le jeu sans rien faire", a-t-il ajouté. En Egypte, la dispersion par la force d'une manifestation au Caire, dans la nuit de vendredi à samedi, alimente les craintes des militants qui accusent l'armée au pouvoir en Egypte de "trahir le peuple". Les manifestants, qui célébraient 0 LA place Tahrir les deux semaines de la chute d'Hosni Moubarak et réclamaient la démission des ministres compromis avec l'ancien régime, accusent les soldats d'avoir, une fois minuit passé, éteint les lampadaires, tiré en l'air et fait usage de matraques pour disperser la manifestation.

Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.