Tous les efforts de restructuration, de modernisation et de renouveau du monde agricole et rural ont pour but ; d'accroître l'efficacité de la production, le renforcement des conditions de la stabilité et de l'amélioration des conditions de vie des populations, d'assurer une meilleure ré "partition des équipements collectifs et des infrastructures. Tout ceci est mis en application dans l'objectif prioritaire d'avoir aussi une meilleure sécurité alimentaire, la création d'emploi, la disponibilité de capacités requises pour la maturation de projets rentables en milieu rural répondant ainsi au renouveau rural et à ses critères de transformations et de mutations satisfaisants aux besoins des ruraux. L'ensemble de cette politique à l'échelle nationale fait route commune avec les défis économiques et sociaux actuels. La modernisation du secteur agricole, se veut une double détente pour, donner à la zone rurale les moyens d'améliorer ses infrastructures publiques et lui permettre d'offrir aux jeunes générations de nouvelles opportunités d'insertion et d'épanouissement en dehors du milieu urbain. L'harmonisation de cette politique rurale, a pour but de concilier les intérêts des populations dont l'avenir dépend de leurs performances sur le terrain. La solution est simple, elle est sociale et économique, l'essentiel, c'est avant tout l'adhésion des populations qui devrait primer pour atteindre chaque objectif d'épanouissement, surtout que l'enjeu financier est garanti par l'Etat pour répondre à un monde rural de plus en plus profond. A cet effet, l'Etat a dû consentir une enveloppe financière assez conséquente depuis plus d'une décennie. Ce secteur qui a entamé sa mutation grâce aux importants soutiens et investissements dont il a bénéficié, a réalisé des résultats exceptionnels. La croissance agricole est passée de 1,9 % en 2005 à 20 % en 2009, et une production de 9,3 % en valeur ajoutée globale. Une situation qui est le fruit d'efforts substantiels. La surface agricole utile(SAU) s'est accrue de 300 000 hectares, les plantations arboricoles fruitières et la viticulture on,t également progressé de 220 000 pour enfin s'élargir à la fin de l'année 2009 à plus de 41 000 hectares. A travers ce programme, les zones pastorales ont bénéficié de plus de 50 000 hectares de nouvelles plantations, et près de 3 millions d'hectares de mise en défens. 70 000 hectares ont également été reboisés en 2009, en même temps que 6 000 exploitations agricoles ont été mises à niveau, et que 2 500 kilomètres de nouvelles pistes de désenclavement ont été ouverts en un seul exercice. Les grands périmètres irrigués totalisent désormais de 219 000 hectares alors que l'irrigation par la petite et moyenne hydraulique concerne aujourd'hui plus de 900 000 hectares. Il convient de rappeler les importantes mesures décidées par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, pour " un véritable renouveau agricole et rural " dont notamment l'effacement de près de 40 milliards de dinars de dettes des agriculteurs ; la mise en place d'un programme public de soutien totalisant 1000 milliards de dinars sur le programme quinquennal 2010/14, soit 200 milliards par an sous forme de soutiens sur les coûts des intrants y compris au bénéfice des éleveurs ; de mise en place de crédit de campagne sans intérêt ; et d'amélioration du prix versé sur les récoltes de céréales. Il s'agit de fait de rassembler un milieu disparate et le rendre plus viable, rentable et mieux redresser. Histoire de toucher du doigt à la sensibilité des populations rurales. De fait, la priorité accordée à l'agriculture et au développement du monde rural, vient à renforcer des choix structurels qui s'imposent à l'économie nationale et surtout à traduire le quotidien des populations en réalité et de les assurer à croire en l'avenir, à la seule condition que priment les vertus du travail et de l'effort, conditions essentielles du développement économique accélérée. Dans ce cadre que ces deux dernières années ont enregistré le lancement de 1 330 projets de proximité de développement rural intégré et ce à travers 1 481 localités dans le cadre du développement durable et équilibré des territoires et l'amélioration des conditions de vie des populations. Quant au programme quinquennal en cours de réalisation, il prévoit le renforcement du développement durable et équitable des territoires ruraux et l'amélioration des conditions de vie de leurs populations à travers le lancement de 10 200 projets de proximité de développement intégré dans 2 174 localités, ces projets permettront, en outre, de préserver et de valoriser plus de 8 millions d'hectares situés dans les zones de montagnes, les espaces steppiques et les zones sahariennes. Ces actions vont se poursuivre, dans le cadre du programme quinquennal 2010/14, pour la revalorisation de cette politique de renouveau agricole et rural dans un contexte d'opérationnalité optimale et de l'amélioration du taux de croissance de la production agricole moyenne, l'accroissement de la production nationale et l'amélioration de son intégration à travers la modernisation et l'intensification des filières de large consommation, grâce à la mécanisation de l'agriculture, l'utilisation d'irrigation économiques et le développement des serres multi-chapelles, le développement de la production de semences, plants et géniteurs répondant aux besoins des agriculteurs et éleveurs visant les plantations et l'accroissement des effectifs des élevages laitiers, la protection des revenus des agriculteurs et l'appui à la réalisation de nouveaux silos de stockage. Ainsi, la construction d'un espace communautaire élargi est très profitable tant les conditions de soutien sont réunies par l'Etat. En matière de convergence de cette politique à la fois économique, sociale en environnementale, d'abord. Mais parce que toute nouvelle mesure offre les mêmes garanties entourant le secteur agricole et les populations rurales et surtout pour garder la raison d'être de cette politique de développement durable et équilibré et l'amélioration des conditions de vie des populations. En terme d'interprétation, l'engagement de ce processus, ne cesse d'attirer l'attention aussi bien par ses réalisations que par ses nouvelles mesures ou normes concernant les solutions et de fait, une forte limitation de la pauvreté et de l'exode rural. Les acquis obtenus à ce jour ont nécessité d'énormes sacrifices. Le redressement du secteur agricole et du milieu rural à certes entamé des dépenses considérables, car il fallait tout revaloriser et d'introduire dans la vie des populations de outils et un climat propice au progrès agricole et social, plus que jamais nécessaires pour consolider ce processus et affronter avec davantage d'atouts les tâches de redressement d'une économie indépendante.