Depuis les nouvelles mesures prises récemment par l'Etat afin d'appliquer le plan quinquennal en matière d'emploi, les différentes structures locales de l'Agence nationale de soutien à l'emploi de jeunes (Ansej connaissent une affluence, sans précédant et surtout sans discontinuité. Et cette situation a obligé les responsables de cette agence, importante dans la recherche et la concrétisation des emplois aux jeunes, à chercher les moyens de satisfaire leurs usagers. Ainsi, l'Ansej a lancé donc l'opération grandiose de réorganisation des conditions d'accueil de ses différentes annexes dont le but principal est d'améliorer la prise en charge des flux très importants de jeunes qui permettrait donc de bien assurer les conditions d'application des nouvelles mesures gouvernementales en matière de création de micro-entreprises. C'est ainsi que pour mieux informer et orienter les postulants sur les nouvelles mesures relatives aux dispositifs d'emploi des jeunes, et selon Mme Samira Djaider, chef du département de l'accompagnement et de la formation à l'Ansej, des supports de communication diversifiés (prospectus, dépliants...) expliquant ces mesures, ont été distribués dans les 48 antennes et 70 annexes de l'agence à l'échelle nationale. C'est avec l'aide des diplômés de l'enseignement supérieur et de la formation professionnelle qui ont été placés dans certaines annexes de l'Ansej que cela commence à se concrétiser. L'assurance du dispositif d'aide à l'insertion professionnelle (DAIP) vise donc à consolider les moyens humains chargés d'assurer l'accompagnement des jeunes promoteurs de l'Ansej bénéficiaires de nouvelles mesures sur l'emploi. C'est le résultat d'ailleurs de ce programme de formation au profit de ses agents chargés de l'accueil et de l'orientation lancée par l'Ansej il y a deux mois que cet encadrement est assuré pour les jeunes en quête d'emplois. Pour appliquer les nouvelles mesures, il y a lieu de noter la concrétisation de cette convention tripartite regroupant les représentants de l'Ansej, des banques et du Fonds de garantie qui a été bel et bien revue dans le but d'adapter ses clauses. La meilleure information pour les jeunes est le fait que toutes les opérations mises en veilleuses dernièrement sont désormais ouvertes à leur profit pour la création de leurs micro- entreprises. De plus, il y a lieu de noter avec une grande satisfaction et un grand soulagement chez les jeunes le fait d'alléger les dossiers administratifs relatifs à la création de ce type d'entreprise. On relève donc ainsi que le seuil minimum des fonds propres des jeunes promoteurs est fixé à 1% du montant global de l'investissement lorsque celui-ci est inférieur ou égal à 5 millions de DA, et à 2% du montant de l'investissement lorsque celui-ci se situe entre 5 millions de DA et 10 millions de DA. Le montant des prêts, quant à lui, varie en fonction du coût de l'investissement, est fixé à 29% du coût global de l'investissement lorsque celui-ci est inférieur ou égal à 5 millions de DA, et à 28% du coût global de l'investissement lorsque celui-ci est situé entre 5 millions de DA et 10 millions de DA. Encore mieux, il est à signaler que dans le nouveau décret sur le sujet d'aide à la création des microentreprises, il y a ces prêts non rémunérés supplémentaires de 500 000 DA destinés à l'acquisition de véhicules pour l'exercice de l'activité ou pour la prise en charge du loyer du local destiné à la création de cabinets groupés médicaux, d'auxiliaires de justice, et d'expertise comptable qui peuvent être accordés. Il est tout aussi important de souligner également que les jeunes promoteurs bénéficient d'une bonification des taux d'intérêt fixée à 80% du taux débiteur pour les investissements réalisés dans les secteurs de l'agriculture et de la pêche, du BTPH ainsi que de l'industrie de transformation. Elle est fixée à 60% du taux débiteur appliqué par les banques au titre des investissements réalisés dans tous les autres secteurs d'activités. Enfin, il est très utile de citer cette affirmation de Mme Djaider, chef du département de l'accompagnement et de la formation à l'Ansej, que tous les promoteurs ayant déposé leurs dossiers de projets d'activités à l'Ansej, avant le 6 mars, et qui n'avaient pas bénéficié de prêts non rémunérés (PNR) de l'Agence avant cette date étaient concernés par les nouvelles mesures sur l'emploi.