Le ministère de l'Agriculture et du Développement rural et l'Agence coréenne de Coopération internationale (Koica) vont lancer, aujourd'hui, la deuxième phase du projet de coopération sur les techniques de production de semences de pomme de terre. La direction de la Programmation des Investissements et des Etudes (DPIEE) et l'agence sud-coréenne signeront au siège du ministère "le document comportant les termes de référence concernant le lancement de cette deuxième phase", selon le communiqué. Cette deuxième phase sera consacrée au renforcement des capacités humaines, par la formation, l'appui technique et l'expertise, afin d'améliorer la maîtrise des technologies de production de semences de pomme de terre et contribuer ainsi à l'offre en semences issue de la production nationale. D'une durée de quatre ans, le projet est situé au laboratoire d'amélioration et de production des semences de pomme de terre (LAPSPT), implanté dans la commune de Sebaine, wilaya de Tiaret. Son exécution est confiée à l'Institut national de la recherche agronomique d'Algérie (INRAA), pour la partie algérienne, et le KOICA pour la partie coréenne. Il est utile de souligner, par ailleurs, que la première phase de ce projet a consisté en la réalisation de LAPSPT, inauguré en décembre 2009. Ce dernier permettra d'améliorer non seulement l'offre en semences de pomme de terre, à hauteur de 10% des besoins nationaux, mais également l'accroissement de la production de semences certifiées de pré-base.Cela garantira un meilleur approvisionnement du marché en semences de qualité et à des prix réduits. Aussi, cette infrastructure contribuera tant à la diversification variétale, à même de minimiser la vulnérabilité génétique, qu'à l'initiation des programmes de productions destinés à l'exportation. Il convient de rappeler que le choix du site - porté sur la ferme pilote de démonstration et de production de semences de l'Institut technique des grandes cultures (ITGC), localisé dans la commune de Sebaine - a été fait en raison de ses sols indemnes des différents agents pathogènes spécifiques à la pomme de terre. Aussi, pour assurer la maîtrise de la production de la pomme de semence, des ingénieurs algériens avaient reçu des formations, en Corée du Sud, dans divers domaines, liés notamment au transfert des techniques liées aux semences de pomme de terre, de production au laboratoire ainsi que les techniques de culture de tissus. En Algérie, le personnel du laboratoire a conduit avec succès les travaux sur les techniques et les manipulations liées aux cultures hydroponiques et aux cultures de tissus de pomme de terre, en collaboration avec les experts coréens, présents sur le site.