Le ministre de l'Industrie, de la PME et de la Promotion de l'investissement, M. Mohamed Benmeradi, a affirmé, avant-hier, que le forum qui regroupera, fin mai à Alger, des opérateurs économiques algériens et français, constitue une occasion pour nouer de nouveaux partenariats entre les deux parties. Le ministre a, par ailleurs, souligné lors d'une séance à l'Assemblée populaire nationale (APN) consacrée à la coopération économique algéro-française, que "la rencontre qui aura lieu les 30 et 31 mai à Alger, en présence de quelque 400 chefs d'entreprise, dont une centaine de Français, vise à développer la coopération économique et le partenariat entre les firmes des deux pays". M. Benmeradi a indiqué que ce forum verra la participation des ministres français du Commerce extérieur et de l'Industrie ainsi que l'ancien Premier ministre, M. Jean Pierre Raffarin, qui copréside avec lui les groupes de travail chargés de faire aboutir les importants dossiers de la coopération économique algéro-française. Précédemment, le ministre avait affirmé, lors de cette même séance organisée par le groupe parlementaire pour l'amitié algérie-française, que 60% des dossiers abordés dans le cadre de la coopération économique algéro-française ont été finalisés et sont en cours d'exécution. "Sur les 12 grands dossiers de coopération économique algéro-française, 60% sont finalisés et en cours d'application", a-t-il expliqué. Ces dossiers ont été finalisés grâce au groupe de travail mixte que le ministre copréside avec l'envoyé spécial du président français en Algérie, Jean-Pierre Raffarin. Il s'agit, selon le ministre, des projets de Sanofi-Aventis (médicaments), du groupe cimentier Lafarge, la privatisation d'Alver (Algérie verre) à Oran, du Métro d'Alger, du projet de vapocraquage d'éthane prévu dans le cadre d'une association entre Sonatrach et Total à Arzew. Concernant le dossier d'implantation d'une usine de Renault en Algérie, M. Benmeradi a précisé que les négociations "sont bien avancées et ne sont pas encore finalisées". Renault a accepté un taux d'intégration nationale de 50% dans le cadre de son projet de monter une usine de fabrication de véhicules en Algérie, a clarifié le ministre, et a déclaré par la suite: "Nous sommes arrivés à un taux d'intégration nationale de 50%". L'aspect économique a très bien avancé, reste l'aspect commercial". M. Benmeradi avait déclaré, fin avril, que le dossier Renault "est un dossier très lourd" mais qui "continue à avancer", ajoutant que les négociations comprennent des aspects technologiques, économiques et commerciaux. "Nous avons mis en place des groupes de travail qui sont en train d'avancer sur l'aspect technologique, le taux d'intégration (sous-traitance algérienne). L'aspect économique porte, quant à lui, sur les facilitations et les encouragements que l'état algérien peut donner, notamment".