L'Algérie considère que "la question du financement des groupes terroristes doit continuer à figurer parmi les priorités de la communauté internationale, à travers l'adoption par les Nations unies d'un instrument juridique contraignant, criminalisant la pratique du versement de rançons aux terroristes en échange de la libération des otages", a déclaré le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, dans une allocution prononcée à l'occasion de la célébration de la Journée de l'Afrique. Concernant la lutte contre le terrorisme et ses connexions, il a rappelé qu'elle demeure un "défi majeur qui appelle une réelle mobilisation de tous et notamment de la communauté internationale". Par ailleurs , M. Medelci a rappelé que l'Algérie a investi "beaucoup d'efforts aux plan international, continental et sahélo-saharien pour créer des cadres et des mécanismes de concertation visant à prévenir et à combattre le fléau du terrorisme". Il a affirmé que la réunion ministérielle tenue à Bamako le 20 mai dernier et qui a débouché sur d'importantes résolutions, notamment en matière de renforcement de la stratégie commune et des instruments de lutte contre le terrorisme dans la région du Sahel, aura été une "nouvelle étape qualitative" dans ce processus qui demeure l'une des priorités de la communauté internationale.